Aujourd'hui on considère que dans l'histoire de l'humanité jamais la population n'a été aussi instruite, jamais elle n'a profité d'un tel degré de démocratie et de liberté politique. Une ONG américaine ayant pour nom Freedom House a fait une étude et considère qu'entre 1975 et 2005, les États que l'on peut considérer comme libres ou en grande partie libres sont passée de 97 à 143. Selon une étude de l'UNESCO, entre 1970 et 2000, le taux d'alphabétisation des adultes a doublé dans la plupart des pays en développement. La Banque mondiale estime que dans les pays en développement, le nombre d'habitants vivant avec moins d'1$ par jour est passé de 28 à 21% entre 1998 et 2004.
Pensez-vous que le retour du phénomène religieux sur l'ensemble de la planète soit en contradiction avec l'évolution économique et technologique lié à la mondialisation ?
[...] Protestantisme très grand et fort en Amérique du Nord mais longtemps absent d'Amérique latine. Ces premiers courants sont arrivées en provenance des USA au début du 21e siècle au Brésil, au Chili, et au Mexique. Une église évangélique au Brésil est une église Pentecôtiste ou néo-pentecôtiste. Avec une église pentecôtiste qui domine les autres, l'Église universelle du royaume de Dieu. Selon elle, Dieu est celui qui assure un métier, guérit des maladies, qui garantit contre le malheur, qui offre la sécurité, ce Dieu il exalte le succès social, c'est ce qu'on appelle la théologie de la prospérité. [...]
[...] Tout d'abord, la religion a permis à des millions d'individus de se dresser contre des régimes autoritaires contre des dictatures, à réclamer les droits de l'homme. Ensuite, au 20e siècle, la religion a soutenu un certain nombre de mouvements qui ont permis à de nombreuses populations de sortir du colonialisme. Dans les années 80, la religion a permis aux populations des anciennes démocraties populaires de se dégager du communisme. La question serait de savoir si les mouvements religieux d'aujourd'hui sont capables de promouvoir de manière durable les concepts de liberté. [...]
[...] Les sunnites se présentent d'une manière différente au niveau de leur organisation puisque les sages, les religieux ne constituent pas un clergé autonome. Les religieux sunnites restent dépendants de l'autorité politique. L'équivalent des ayatollahs est les oulémas. Les oulémas constituent une forme de corporation religieuse dans un premier temps, ils étaient des lettrés, conseillers du pouvoir politique, aujourd'hui, ils se sont un peu repliés sur d'une part l'enseignement religieux, et d'autre part, sur la volonté de faire calquer la loi religieuse, la charia, sur le système juridique. [...]
[...] Le retour du fait religieux - ses réalités et ses conséquences dans les relations internationales Problématique : pensez-vous que le retour du phénomène religieux sur l'ensemble de la planète soit en contradiction avec l'évolution économique et technologique liée à la mondialisation ? Le 21e siècle sera religieux ou ne sera pas ? Aujourd'hui on considère que dans l'histoire de l'humanité jamais la population n'a été aussi instruite, jamais elle n'a profité d'un tel degré de démocratie et de liberté politique. [...]
[...] A l'inverse, dans les pays chiites, cette politisation s'est faite à travers le clergé. Cette politisation a atteint un premier objectif en 1979 par la mise en place d'une politique islamique en Iran. C'est à partir de là qu'on a vu apparaître une première polarisation sunnite/chiite avec en particulier la guerre Iran/Irak de 1980 à 1988. Les Iraniens ont cherché pendant cette guerre à mobiliser les minorités chiites du sud de l'Irak contre Saddam Hussein alors qu'à l'inverse, le Pakistan et l'Arabie Saoudite sunnites venaient en aide à l'Irak. [...]
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