A l'heure de la campagne présidentielle, les candidats multiplient les voyages à l'étranger pour souligner leurs conceptions en matière de politique étrangère. Si tous les prétendants à l'Elysée s'accordent pour parler de la Chine, ils sont très peu à mentionner la question de Taiwan. Pourtant, il existe bel et bien une « question taïwanaise ». L'île de Formose a une histoire particulièrement riche et fait depuis les années 1950 l'objet d'une lutte politique et symbolique intense entre Chine communiste et Taïwanais. En 1949, le gouvernement nationaliste chinois doit fuir à Taipei alors que les forces communistes de Mao Zedong prennent progressivement le contrôle de la Chine continentale, et fondent en 1949 la République Populaire de Chine.
Le contentieux naît entre deux gouvernements chinois, qui prétendent tous deux incarner la véritable « République de Chine ». Protégés par les Etats-Unis d'une invasion militaire communiste, les chinois de Taiwan se sont pourtant vus renier leurs droits internationaux. Exclus de fait de l'ONU en 1971, Taiwan ne peut réintégrer l'Organisation principale de la société internationale car elle n'est pas un Etat. En effet, Taiwan n'a jamais proclamé son indépendance, car les nationalistes au pouvoir n'ont abandonné leur objectif de reconquête du continent que récemment, à la fin des années 1980. Les dirigeants n'allaient pas, logiquement, déclarer leur territoire comme « taïwanais » alors qu'ils l'estimaient chinois ! Depuis le début des années 1990 et la démocratisation des institutions de l'île, les indépendantistes gagnent du terrain. Cependant, le gouvernement se refuse toujours à proclamer son indépendance
[...] Le Premier Ministre Taïwanais Chen Shui-Bian et son homologue du Salvador. Des grandes puissances trop timorées face à l'ogre chinois : paralysie de l'Organisation et triomphe de la forme étatique comme la seule légitime sur la scène internationale La timidité des grandes puissances face à la Chine et la volonté de préserver un statut quo pacifié trouve un certain écho au près du Secrétariat général. Koffi Annan et Louise Fréchette n'ont que très rarement mentionné la question taïwanaise au cours de leurs mandats, car, selon eux, il n'y a pas de question à proprement parler. [...]
[...] Kong Quan, porte-parole du Ministère des Affaires étrangères sur la question de la soi-disant participation de Taiwan à l'Organisation des Nations Unies (12 août 2005) Le 12 août, à l'instigation des autorités taïwanaises, une minorité de pays ( ) ont adressé une lettre ( ) demandant d'inscrire à l'ordre du jour supplémentaire de la 60e Session de l'Assemblée Générale un projet de résolution sur la représentation de Taiwan à l'ONU et un autre sur le maintien de la paix dans le Détroit de Taiwan Derrière ces deux projets de résolution, ce sont les autorités taïwanaises qui prônent toujours au sein de la communauté internationale les assertions dites deux Chines une Chine et un Taiwan et «l'indépendance de Taiwan et qui cherchent à créer la tension dans le Détroit de Taiwan. Cet acte impopulaire, qui va à l'encontre des buts et principes de la Charte des Nations Unies, est voué à l'échec. [...]
[...] Ils sollicitaient la révision d'une partie de la résolution 2758 qui, adoptée le 26 octobre 1971, entraîna l'expulsion de Taipei des Nations Unies et l'admission de Pékin. Aux mois d'août et de septembre, cinq autres Etats se sont joints à cette demande, et pour la cinquième année consécutive, le problème de la représentation de l'île a été débattu par les membres du Comité général en vue de l'inscription de la question à l'ordre du jour de la 52e session de l'Assemblée générale, sans plus de succès que les années précédentes. [...]
[...] En 1949, le gouvernement nationaliste chinois doit fuir à Taipei alors que les forces communistes de Mao Zedong prennent progressivement le contrôle de la Chine continentale, et fondent en 1949 la République Populaire de Chine. Le contentieux naît entre deux gouvernements chinois, qui prétendent tous deux incarner la véritable République de Chine Protégés par les Etats- Unis d'une invasion militaire communiste, les chinois de Taiwan se sont pourtant vus renier leurs droits internationaux. Exclus de fait de l'ONU en 1971, Taiwan ne peut réintégrer l'Organisation principale de la société internationale car elle n'est pas un Etat. [...]
[...] Celui-ci est en effet le premier fonctionnaire des Nations Unies, et peut être vu comme un intermédiaire entre les Etats et les organes de l'ONU. Art : Le Secrétaire général ( ) est le plus haut fonctionnaire de l'Organisation. Art : Le Secrétaire général peut attirer l'attention du Conseil de sécurité sur toute affaire ( Art 15.2 : L'Assemblée générale reçoit et étudie les rapports annuels des autres organes de l'Organisation [dont ceux du Secrétariat général] Jouissant d'un rôle clef au sein de l'Organisation, il pourrait faire venir la question jusqu'à l'Assemblée générale ou même au Conseil de sécurité : l'admission d'un nouveau membre (Taiwan) passe en effet par un vote de l'Assemblée, sur une proposition du Conseil de sécurité : Art de la Charte : L'admission comme Membre des Nations Unies ( ) se fait par décision de l'Assemblée générale sur recommandation du Conseil de sécurité. [...]
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