Mais ils ont tous les deux un point commun, leur réussite sur le plan de la représentation des intérêts économiques américains. AmCham a été reconnu « La voie de entreprises américaines en Europe » par Le Figaro, « Le lobby le plus efficace à Bruxelles » par The Economist et tout le monde s'accorde son efficacité dans la représentation des intérêts. Quant au TABD, il est aussi connu pour l'influence qu'il exerce voir même critiquée pour sa forme d'organisation.
Pourquoi se sont formées ces deux organisations de représentations de intérêts économiques américains à ces moments et sous ces formes ? Question des motivations de l'action collective.
Comment sont-elles organisées pour être aussi efficaces en termes d'influence ? Question de leur organisation/répertoire d'action. Problème de représentativité...
[...] C'est un réseau de qualité qui met à disposition des informations considérables. C'est en 1983 qu'AmCham développe véritablement sa base de données sur la législation européenne (235 domaines législatifs). Il s'agit d'un concept innovant à l'époque. Ressources relationnelles - Relations : Relations pas seulement avec la Commission, mais aussi relations très tôt avec le PE (contacts individuels, coktails, ateliers de travail, réunions Les relations avec les EM se sont développées moins rapidement (1982 avec les RP, - Réputation et crédibilité : Ses publications, rapports et revues stratégiques sont d'une grande qualité. [...]
[...] Une place dans la troika économique (ERT / UNICE / EU Committee of AmCham) 2. Les facteurs de son efficacité : organisation du réseau d'informations, adhésion directe des entreprises, homogénéité culturelle de ses membres 3. Une organisation modèle III. La force ambiguë du TABD : une représentation des intérêts en manque de légitimité 1. La puissance de ce partenariat public-privé 2. Des prises de décisions dans un cadre opaque et non démocratique Conclusion Introduction Aujourd'hui l'action collective menée par les grandes entreprises à Bruxelles est visiblement importante. [...]
[...] Plusieurs facteurs expliquent l'absence l'organisation de grandes entreprises à Bruxelles dans les années 1950 et 1960 : 1. Tout d'abord, les entreprises reposaient sur leurs associations nationales membre de l'UNICE pour avoir des informations sur l'Union Européenne, le lobby direct d'entreprises suscitant des suspicions de manipulation politique. (All) 2. Deuxièmement, les grandes entreprises nationales, notamment celles considérées comme des champions nationaux et qui bénéficiaient de traitement préférentiel, étaient plus préoccupés par l'adaptation et le développement de leur marché national et le GATT que par les avancées européennes Enfin, les fonctionnaires européens n'ont pas recherché dans un premier temps à se rapprocher des entreprises et à encourager la formation d'organisation les regroupant. [...]
[...] Les entreprises européennes apparaissaient en effet moins préoccupées par les affaires de commerce extérieur (Uruguay Round ) . Après consultation de la Commission, les représentants des gouvernements et entreprises américaines et européennes ont décidé en juillet 1995 de lancer le TABD à Séville en novembre 1995. La conférence de Séville a été un succès en termes de relations créées et des conférences sont organisées depuis chaque année. b. Les préoccupations européennes : les investissements américains en Europe Beaucoup d'entreprises européennes ont rejoint le TABD pour des raisons politiques : il s'agissait pour elles de s'assurer que les entreprises et le gouvernement américain continueraient à promouvoir des liens US/UE forts au moment où les US s'intéressaient de plus en plus à l'Extrême-Orient. [...]
[...] Question de leur organisation mais aussi de leur légitimité. I. La prise de conscience des multinationales américaines de la nécessité de se regrouper dans une organisation pour défendre leurs intérêts (fin 1970') puis de promouvoir des relations plus étroites avec les industriels européens (milieu 1990') 1. La formation tardive d'organisations regroupant les grandes entreprises en Europe 2. La prise de conscience de l'intérêt d'une représentation des intérêts économiques américains au niveau européen : le changement de la politique européenne vis-à-vis des multinationales et la proposition Vredeling (1979) 3. [...]
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