Dossier étudiant la montée de la religion et son poids dans l'économie et les relations internationales en ce début de XXIe siècle. Comment ce facteur pèse-t-il autant sur le monde d'aujourd'hui ?
[...] La laïcité n'est pas non plus la garantie de tous les maux. II/ Le besoin de croire, une constante des civilisations du 21ème siècle Quelques constats : La population mondiale n'a jamais été aussi instruite, elle n'a jamais bénéficié d'un tel degré de liberté politique. Le nombre de pays considérés comme libres (notion subjective mises en place par une organisation américaine). Le nombre de ces pays est à passé de 93 à 147 de 75 à 2005. De la même manière, l'UNESCO estime que le pourcentage de la population alphabétisée a doublée en Afrique, en Asie du sud et de l'est et ceci en 30 ans également. [...]
[...] Le poids du sacré dans l'économie et les relations internationales Introduction Un certain nombre d'intellectuels avaient affirmé que le 21ème siècle serait religieux ou ne serait pas. D'un côté, l'islamisme radical qui fait peser sur le monde une insécurité que le 11 septembre 2001 a transformé en une véritable psychose. De l'autre coté, un conseil des ministres du gouvernement américain qui ne commence jamais sans une période plus ou moins longue de prière. Ces deux paramètres posent donc une question importante après un 20ème siècle marqué par une multitude de découverte scientifique qui semblaient avoir marginalisé le religieux, il semblerait que celui-ci revienne en force dans les préoccupations, non seulement du commun des mortels mais aussi de leurs représentants médiatiques, stars de l'écran ou grands sportifs et encore par leurs représentants politiques : illusion, instrumentalisation ou réalité ? [...]
[...] L'avenir entre Islam et politique est un avenir confus qui risque de n'avoir de valeurs d'exemple que d'une manière ponctuelle. Tribunaux islamiques arrivent en Somalie, Talibans en Afghanistan : les femmes adultères sont lapidées : terreur religieuse. Mais dans les deux cas on rétablit l'ordre. En somalie l'opposition avec l'entrée de l'armée éthiopienne, en Afghanistan c'est l'OTAN avec les EU, ce qui a entraîné le chaos. Quand la démocratie arrive, elle est fauteuse de troubles. L'Islam est-il compatible avec la démocratie ? La religion n'est-il pas un obstacle à la démocratie ? [...]
[...] Les perspectives politiques dans le monde musulman : normalisation ou accélération Au 21ème siècle les mouvements islamistes qu'ils soient intégristes ou intégrés au jeu politique. Qu'ils aient donc une stratégie de violence ou au contraire une stratégie diplomatique ils se retrouvent face à une ambiguïté : peut-on conquérir le pouvoir soit en jouant le jeu du compromis soit en utilisant la terreur normalisée ou accélérée. Dans l'actualité du 15 avril 2007, on a un élément de réponse le dirigeant chiite irakien Moktada Sadr, qui dans un premier tps s'est mis du côté du terrorisme, puis, au moment des élections s'est installé dans le jeu politique, a décidé de sortir du jeu politique irakien. [...]
[...] Son poids apparaît démesuré à cause de son action terroriste qui menace la sécurité internationale. Par contre, la majorité de ces mouvements ont choisi de remplir le vide de ce qu'on pouvait appeler les Etats providence des pays arabes au moment où le pétrole avait provoqué une amélioration des conditions de vie de la population. Ces nouvelles stratégies ont profité de la pression des EU pour rendre les Etats plus libéraux pour participer aux jeux électoraux. Des réformes politiques en Egypte, des élections municipales en Arabie Saoudite, des élections législatives en Jordanie, au Liban, en Palestine ; autant de brèches dans lesquelles les mouvements islamistes se sont engagés pour soit atteindre le niveau le plus élevé de l'Etat, c'est le cas du Hamas en Palestine, soit devenir des quasi-Etats ou Etats parallèles, c'est le cas du Hezbollah au Liban. [...]
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