La guerre du Liban est un conflit qui s'est déroulé de 1975 à 1989 faisant entre 130000 et 250000 victimes. La cause principale de cette guerre est la question de la naturalisation des réfugiés palestiniens au Liban. Si la nationalité libanaise était donnée aux réfugiés palestiniens, cela créerait
un énorme déséquilibre démographique et politique entre les chrétiens, les sunnites et les chiites.
De plus, comme les libanais de la diaspora qui, pour la plupart, sont chrétiens, n'ont pas le droit de vote. C'est pourquoi, les chiites et les chrétiens au Liban se sont toujours fermement opposés à la naturalisation des Palestiniens. Cependant, dès que les Palestiniens sont arrivés au Liban après la
création d'Israël, les libanais sunnites ont soutenu les palestiniens et étaient favorables à leur naturalisation. C'est de cette divergence qu'est née la Guerre du Liban qui, pendant 15 ans, a vu s'opposer les libanistes conservateurs chrétiens et les arabo-palestino-progressistes-sunnites.
[...] Les années 2000 : vers la fin des tensions syro-libanaises ? L'année 2005 constitue une rupture dans les relations syro-libanaises. En effet, la résolution 1559 est votée par l'ONU et engendre le départ des troupes syriennes du Liban. Une nouvelle ère commence La fin de la domination syrienne suite à l'application de la résolution 1559. Depuis l'intervention des Etats-Unis en Irak, en 2003, la Syrie se retrouve isolée sur la scène internationale. En effet, elle est assiégée géographiquement par la Turquie, Israël et les Etats-Unis. [...]
[...] La nationalisation et l'arabisation des écoles privées en Syrie renforcèrent l'attrait du Liban pour toute une petite bourgeoisie syrienne soucieuse d'offrir une éducation de type occidentale à ses enfants. L'étatisation du système bancaire syrien est contournée par les entrepreneurs syriens qui se rendent au Liban pour monter leurs affaires. Cependant, la relative libéralisation de l'économie syrienne au début des années 90 a permis de limiter le flux de consommateurs vers le Liban. Ainsi, durant les années 90, se sont plutôt les libanais qui se rendent en Syrie pour acheter certains produits, beaucoup moins chers qu'au Liban. [...]
[...] Le 13 octobre 1990, l'armée de l'air syrienne attaque le palais présidentiel où réside le général Aoun. Il est de suite évincé du pouvoir et se réfugie en France. L'armée syrienne s'installe au Liban. Ainsi, le 22 mai 1991, le Traité de fraternité, de coopération et de coordination entre la République libanaise et la République arabe syrienne est signé. Ce traité prévoit que les deux Etats oeuvrent à la réalisation des plus hauts degrés de coopération et de coordination dans tous les domaines : politique, économie, sécurité, culture, sciences et autres. [...]
[...] Cependant, la hausse des taxes sur les productions industrielles et l'augmentation du droit de douane sur les importations a encouragé les commerçants libanais à utiliser l'accord de libre-échange entre la Syrie et le Liban pour échapper aux impôts. En effet, selon cet accord, il suffit à un commerçant libanais de faire faire un aller-retour à ses marchandises en Syrie pour qu'elles soient considérées comme Made in Syria et ainsi exonérées d'impôt. Par ailleurs, la reconstruction du Liban a dopé l'appel à la main d'oeuvre syrienne. [...]
[...] Ce texte met en lumière le fait que les syriens demandent un soutien moral, politique et humanitaire à la révolution syrienne. Le CNS estime qu'il existe une cause commune entre les peuples libanais et syriens : la démocratie en Syrie constitue un soutien fondamental à l'indépendance du Liban. Il s'agit là une occasion de tournée une page noire dans l'histoire des relations syro-libanaises. BIBLIOGRAPHIE. Ouvrages : Jean-François Coustillière, Quel avenir pour la Syrie et le Liban ? Cahier de l'Orient. [...]
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