Dans le contexte actuel, on aurait tendance à constater que sur le dossier du nucléaire Iranien un axe Moscou-Téhéran est créé, fort et solide. La Russie avec sa diplomatie forte et surtout son droit de véto à l'ONU chercherait à bloquer toutes les mesures punitives et contraignantes du conseil de sécurité qui veut mettre fin à l'intention Iranienne d'accéder à l'énergie Nucléaire et à développer sur son propre territoire l'enrichissement de l'uranium. Pour mieux comprendre les relations actuelles entre les deux grands voisins de la région, il faut savoir faire un retour sur le passé avant d'analyser le présent pour définir des pistes pour l'avenir.
La Russie entretient des relations diplomatiques et commerciales, depuis plusieurs centaines d'années avec son voisin perse, l'Iran. Deux grandes puissances diplomatiques, proches et fortes. Des relations économiques solides et des partenariats stratégiques ancrés font de ces deux pays des alliés malgré le fait qu'au cours des années leurs relations aient connu certaines tensions, crises voire même, conflits directs. Mais face à la pression Internationale sur le dossier du nucléaire Iranien, les relations historiques Russo-iraniennes, peuvent-elles continuer sous de bons hospices comme ces quinze dernières années, ou vont-elles connaître une rupture?
Nous verrons dans une première partie que les deux pays entretiennent des relations depuis bien longtemps. Nous verrons donc brièvement les étapes de cette diplomatie partagée afin de mieux comprendre, en deuxième partie, l'état actuel des relations entre les deux puissances régionales dans la crise du nucléaire, pour enfin essayer d'imaginer l'avenir des relations entre les deux pays
[...] La première grande vague de contrats entre les deux nations a eu lieu dès le mois de novembre 1989 à novembre 1991, portant tout autant sur la livraison de matériel que la fourniture de technologies. Au milieu des années 90, la Russie avait accepté de continuer à aider l'Iran à développer son programme nucléaire et projetait aussi de finir la construction du site du réacteur nucléaire de Bushehr qui avait pris 20 ans de retard. L'Iran en échange, ne condamnait pas la violence exercée en Tchétchénie, considérant que c'était une affaire de politique intérieure russe. La chute de l'empire soviétique en 1991, simplifia grandement les relations russo-iraniennes. [...]
[...] La Russie ne veut pas de conflit ouvert avec l'Iran, et encore moins de conflit armée. En effet, la Russie est le partenaire commercial de l'Iran, plus d'un milliard de Dollars est échangé chaque année. Face aux sanctions commerciales des Etats-Unis et de l'Europe envers l'Iran, la Russie trouve aussi, ici, un nouveau marché. La Russie est devenue le premier fournisseur dans l'aviation civile et militaire en Iran. Les échanges commerciaux dans le domaine de l'armement avaient débutés officiellement dès la chute de l'empire soviétique pour connaître une halte de 1995 à 2000, en raison de la signature de l'accord Gore-Tchernomyrdine qui interdisait à Moscou, toute coopération dans les domaines sensibles avec Téhéran. [...]
[...] Cette résolution devrait être soumis au vote lors de la troisième semaine de mars. Celle-ci est contraignante pour l'Iran mais ne devrait cependant pas interdire la vente d'arme Russe à l'Iran permettant à Moscou de finir d'honorer ses contrats en cours. Malgré tout on voit que la Russie semble t il, cédé un peu de terrain à la communauté internationale isolant encore un peu plus Téhéran. Il faut aussi noter que des divergences existent entre l'Iran et la Russie. En effet, les deux voisins sont divisés sur la question du partage des ressources de la mer Caspienne. [...]
[...] Le choix du camp Russe, était celui de Saddam Hussein. C'est d'ailleurs la dernière grande crise entre les deux nations. A la fin de la guerre entre l'Iran et l'Irak, après la fin de l'occupation soviétique de l'Afghanistan en 1988, et après la chute de l'empire soviétique, les relations diplomatiques et commerciales entre les deux puissances régionales s'améliorèrent. La fin du communisme Russe allait donner un nouvel élan entre les deux pays décidant de se lancer dans un nouvel axe de coopération. [...]
[...] Mais face à la pression Internationale sur le dossier du nucléaire Iranien, les relations historiques Russo-iraniennes, peuvent-elles continuer sous de bons hospices comme ces quinze dernières années, ou vont-elles connaître une rupture? Nous verrons dans une première partie que les deux pays entretiennent des relations depuis bien longtemps. Nous verrons donc brièvement les étapes de cette diplomatie partagée afin de mieux comprendre, en deuxième partie, l'état actuel des relations entre les deux puissances régionales dans la crise du nucléaire, pour enfin essayer d'imaginer l'avenir des relations entre les deux pays I. [...]
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