Les relations entre les Etats-Unis et l'Iran existent depuis la seconde moitié du 18ème siècle, mais n'ont eu jusque-là peu d'importance. Le premier contact à grande échelle entre Iraniens et Américains a lieu lors de la Seconde Guerre mondiale lorsque ces derniers acheminaient leur aide aux Soviétiques à travers le territoire iranien. À la fin de la guerre, 26% de l'aide accordée à l'URSS a transité par l'Iran. Depuis lors les relations étroites entre le régime de Shah Mohammad Reza Pahlavi et le gouvernement américain ont été d'une inversion et d'une hostilité dramatiques entre les deux pays (...)
[...] Que ce passera-t-il si un jour l'Iran possède la bombe atomique, assisterions nous a une guerre États-Unis/Iran se transformant rapidement une troisième guerre mondiale en raison de la véritable poudrière qu'est le moyen orient ? Faisant allusion à l'époque ou le tout nouveau Etats-Américain réclamait puis c'est battu pour son indépendance contre les Anglais. D'après les règles de l'ONU, les E.U doivent accorder des visas aux représentants de n'importe quel pays membre de l'ONU, sans distinctions d'opinions politiques. [...]
[...] À la différence des présidents américains précédents, Carter souligne l'importance des droits de l'homme dans sa politique extérieure, y compris pour le régime du shah, connu pour son non-respect de ces droits. Cette année-là, le Shah concède l'armistice de quelques prisonniers et permet à la Croix-Rouge de visiter des prisons. Lors de la Révolution iranienne de 1979 le Shah pro-américain est évincé du pouvoir une seconde fois. L'Ayatollah Khomeini devient le nouveau chef du pouvoir en Iran et peu de temps après commence de violentes représailles contre les États-Unis, les décrivant comme étant la nation des d'infidèles. La maison blanche refuse alors d'offrir son soutien au Shah. [...]
[...] Le Shah abolit les limitations constitutionnelles liées à sa fonction de président et commence à régner en monarque absolu. Ce qui convient aux Américains, leurs assurant que le communisme ne s'y implantera pas et leurs garantissant le contrôle en pétrole Iranien Pour beaucoup d'Iraniens coup de 1953'', engendrant la tyrannie du Shah renforce le sentiment antiaméricain qui conduira à la révolution de 1979. Ce sont bien des raisons géostratégiques, plutôt qu'un réel désir de détruire le mouvement de Mossadeq, qui ont motivé l'opération. [...]
[...] Cinquante-deux diplomates américains sont alors retenus en otages pendant 444 jours. Khomeini dira “Vous n'avez aucun droit de vous plaindre, parce que vous avez pris notre otage de pays entier en 1953.” Les États-Unis rompent toute relation diplomatique avec l'Iran. Le 24 avril 1980, ils tentent une opération de sauvetage, l'opération griffe d'aigle, mais c'est un échec : huit militaires américains sont tués. La crise finie avec la signature des Accords d'Alger le 20 janvier 1981, date à laquelle les otages ont été libérés. [...]
[...] Il attaque l'Iran le 22 septembre 1980, sous le prétexte de désaccord frontalier. En espérent agrandir son territoire et afin de faire disparaître Khomeyni et réduire l'influence du mouvement islamique. Les États-Unis ont joué un rôle crucial dans la guerre “Iran-Irak en armant et en renseignant l'Irak. En effet les administrations de Reagan et de George H.W. Bush ont autorisé la vente vers l'Irak de nombreux produit chimique à utilisation”' qui ont eu des applications civiles, mais aussi militaires : virus biologiques mortels, tels que l'anthrax et la peste bubonique. [...]
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