relations internationales, jeu des puissances, espace mondialisé, 1945 à nos jours, guerre froide
La seconde moitié du XXe siècle est marquée par un type de conflit inédit : la guerre froide. Cette confrontation des États-Unis et de l'URSS instaure un monde bipolaire, organisé autour de deux modèles antagonistes. À la disparition de l'URSS en 1991, les équilibres géopolitiques sont profondément modifiés. À la fin du XXème siècle, les États-Unis, hyperpuissance, dominent la scène internationale. Toutefois, l'affirmation des pays émergents et les nouvelles formes de
conflictualités dessinent un monde de plus en plus complexe.
[...] Les facteurs de déstabilisation les conflits ne sont plus le fait des seuls États. Les actions des groupes terroristes, tel Al-Qaïda, constituent la forme la plus menaçante : attentats, prises d'otages, actes de piraterie. Les zones les plus instables de la planète en sont le théâtre la plupart du temps (Irak. Afghanistan, Sahel La prolifération des armes conventionnelles, chimiques ou nucléaires est une source d'inquiétude. Le développement du numérique contribue également à l'accroissement des menaces, notamment avec l'utilisation d'internet par les réseaux terroristes et les cyber-attaques. [...]
[...] Le monde du début du XXIe siècle est multipolaire et instable. De nouvelles conflictualités émergent, qui sont le fait notamment de groupes terroristes. Bien que contestés, les États-Unis restent une hyperpuissance capable d'intervenir militairement sur plusieurs théâtres d'opération à la fois. Si I'Union européenne demeure une puissance incomplète, la Chine, qui a réussi son intégration dans la mondialisation, s'impose comme une puissance de premier plan. L'ONU s'efforce de remplir son rôle d'arbitrage en dépit des dissensions qui traversent le Conseil de sécurité. [...]
[...] La dislocation du bloc communiste ranime ces dissensions. l'Europe se morcelle. En Tchécoslovaquie, l'affirmation des identités tchèque et slovaque aboutit pacifiquement en 1993 à la création de deux États distincts. Dans les Balkans en revanche, les nationalismes s'affrontent. ! 3.Le retour de la guerre en Europe ! En 1990, des tensions nationalistes éclatent Slobodan Milosevic, le dirigeant communiste et nationaliste serbe au pouvoir, souhaite recentraliser la fédération yougoslave autour de Belgrade. La Croatie, la Slovénie, la Macédoine et la Bosnie-Herzégovine proclament en réaction leur indépendance, suscitant l'inquiétude de leurs minorités serbes et déclenchant une riposte de l'armée fédérale yougoslave à majorité serbe. [...]
[...] Les républiques baltes, foyers de forts nationalismes, sont les premières à obtenir l'indépendance. L'implosion de l'URSS provoque la démission do Mikhaïl Gorbatchev en décembre 1991. La carte de l'Europe en sort considérablement modifiée . ! IV-Une Europe bouleversée au début des années 1990 ! Quelles difficultés pose la sortie de la guerre froide en Europe ? ! 1.Le coût de la fin du système communiste ! La disparition des régimes communistes déstabilise les sociétés des anciennes démocraties populaires en Europe de l'Est. [...]
[...] Les conflits intra-étatique se multiplient. Les guerres civiles s'expliquent par la combinaison de revendications de populations réclamant le droit de disposer d'elles-mêmes, d'oppositions idéologiques, religieuses ou ethniques. Elles révèlent les difficultés des États â faire respecter leur autorité. Les armées non régulières se sont développées : constituées de civils, elles opèrent sur le mode de guérillas, comme en Libye ou Syrie, en bénéficiant parfois de soutiens logistiques extérieurs. On désigne ces affrontements sous le nom de guerre asymétrique. ! 3. [...]
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