Cours de relations internationales réalisé à partir de notes. Ces pages définissent ici le cadre théorique des relations internationales en présentant les principales doctrines des relations internationales. Un document de 5 383 mots au format Word.
[...] C'est le cas des deux Guerres Mondiales. Est-ce que tout changement par la violence est une fatalité sur la scène internationale ? On peut répondre NON : on a l'exemple de la chute du mur de Berlin et de celle du communisme. Ces changements sont du à une implosion interne de cette société. Depuis cet événement majeur (1980-1990), il faut relativiser cette opposition société internationale/société interne. On a un lien entre les deux car c'est l'implosion de la société communiste qui a modifié la scène internationale. [...]
[...] Par exemple, le Guevarisme de Che Guevara en Amérique latine, voit certains Etat contestataire qui l'ont été comme l'Iran, la Libye ou la Corée du Nord. Il y a les conceptions qui mettent l'accent sur les conflits voire les guerres (réaliste, marxiste), soit les conceptions de solidarité, d'harmonie, de coopération (le fonctionnalisme). Ces conceptions ont toutes une part de réalité mais pas totale Section 4 : L'émergence d'un consensus doctrinal Il n'existe pas et il ne peut exister une théorie générale des relations internationales. [...]
[...] Les chercheurs en relations internationales n'avaient en effet pas prévus cet événement. Chapitre 1 : Les principales doctrines des relations internationales La sphère de relations internationales évolue entre équilibre et changement, interdépendance et dépendance, par conséquent les phénomènes internationaux ne peuvent se comprendre qu'au travers d'un pluralisme théorique, seule réponse à des réalités multiples. Les grandes conceptions sont les conceptions réalistes, conceptions fonctionnalistes et conceptions marxistes des relations internationales et on montrera l'émergence d'un consensus doctrinal. Section 1 : La conception réaliste des relations internationales Cette conception classique s'appuie sur Thucydide, Machiavel, Hobbes et Clausewitz et développe l'idée d'une société internationale dominée par les relations politiques entre Etats. [...]
[...] On peut parler d'une société interétatique ou transnationale. On aboutit soit à une réalité concrète basée sur un vécu et accepté par ses membres ou état social soit par une entité abstraite construite et saisie de l'extérieure ou état de nature Selon la vue porté sur la société internationale, elle est un état social et ou un état de nature, c'est à dire une société soumise à certaines contraintes non voulues. Autrement dit, on peut dire que cette société internationale est à la fois une réalité et un concept, c'est à dire un objet d'étude qui peut être analysé de l'extérieur. [...]
[...] Le courant néo-marxiste est apparu à l'heure de la décolonisation. L'économie mondiale reste capitaliste et englobe toutes les nations tiers monde comme pays socialistes. Si Lénine est convaincu du bellicisme du capitalisme, les néo-marxistes soulignent au contraire la persistance de l'impérialisme et ses capacités d'adaptation à l'ère du néo-colonialisme. L'intégration économique a pris le pas sur les rivalités politiques et idéologiques. L'analyse de Lénine qui transpose le terme marxiste de lutte des classes au plan international a conduit d'une part à la doctrine de la coexistence pacifique qui vise à établir une compétition pacifique entre les deux camps et qui doit aboutir à la victoire du camp socialiste. [...]
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