Les relations internationales depuis 1985 : fin de la Guerre Froide et retour des nations

Résumé du document

Le milieu des années 1980 prépare la fin de la guerre froide. Gorbatchev arrive au pouvoir en URSS, la politique soviétique s'assouplit, le rideau de fer commence à s'ouvrir. Cependant, cela a amené des désordres nationaux, notamment avec le développement de mouvements nationalistes. L'implosion de l'URSS a permis l'indépendance de nombreuses nations, mais le modèle de l'Etat-Nation semble quelque peu « périmé » à l'heure de la CEE (puis de l'Union Européenne) et de la mondialisation. Les relations internationales prennent alors un tournant décisif qui oppose les fédérations, anciennes (Etats-Unis) ou nouvelles (Europe), aux nationalismes et fondamentalismes.

Extraits

[...] Le règlement du conflit cambodgien ressemble vaguement au cas précédent. L'accord de Pékin le 17 juillet 1991 met un terme au conflit qui occupait les vietnamiens (occupant le pays depuis 1979 avec la bénédiction soviétique) et la coalition des mouvements de résistance (dont les Khmers rouges et les partisans du prince Norodom Sihanouk) soutenue par les Chinois. Les deux Corée posent leur candidature à l'ONU dans l'été 1991. D'autres brasiers s'éteignent ou s'assoupissent, comme au Sahara occidental ou en Chypre. [...]

[...] La communauté internationale se décide à réagir en 1995 en confiant à l'OTAN le soin de mener des opérations ponctuelles de représailles, établissant à La Haye un tribunal international pour juger les responsables des atrocités commises en Bosnie, imposant un plan de paix aux belligérants : c'est l'accord de Dayton signé en septembre 1995 par les présidents bosniaque, croate et serbe. La Russie, après quelques années de franche coopération avec l'Occident, a durci le ton. Communistes et nationalistes s'opposent pareillement à l'alignement sur les valeurs de l'Ouest, à l' humiliation de l'ancienne grande puissance. La Chine suscite le même type d'interrogations. [...]

[...] Le capitalisme et la consommation n'ont pas su étouffer les nations et les religions. Conclusion On constate que l'implosion de l'URSS a eu un impact considérable sur les relations internationales : développement du nationalisme, fin de la Guerre Froide, placement des Etats-Unis en hyperpuissance seule capable de diriger et dominer le monde. La Russie reprend une place de premier plan de nos jours dans les relations internationales, après une transition longue et douloureuse pour la population de l'économie communiste au système capitaliste. [...]

[...] Le 1er juillet, la dissolution totale de l'alliance est acquise, trois jours après celle du CAEM. Le 15 avril 1991, la BERD (Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement) créée pour aider 7 pays de l'Europe de l'Est dont l'URSS est inaugurée à Londres. Le 27 avril 1992 est approuvée l'entrée des Républiques issues de l'ex-URSS, dont la Russie, au Fonds monétaire international et à la banque mondiale. Tout cela montre l'ampleur des bouleversements et le démontage systématique des structures de la guerre froide. [...]

[...] Le conflit entre l'Iran et l'Irak, entretenu depuis 1980 par les grandes puissances occidentales, prend fin le 20 août 1988. Au Nicaragua, un cessez-le-feu est conclu entre le pouvoir sandiniste et la Contra nicaraguayenne, pour deux ans, le 24 mars 1988. Le 25 février 1990, les élections présidentielles sont remportées par Violeta Chamorro et les sandinistes s'effacent pacifiquement. En mai 1991, le président de l'Angola signe avec le chef des rebelles de l'Unita un accord de cessez-le-feu qui met fin à une guerre civile durant depuis 15 ans. [...]