La crise économique qui a secoué l'Europe et le monde libéral en 2008 a bouleversé l'ensemble de la structure organisationnelle de notre monde moderne. L'économie tout entière fut impactée par ce phénomène se répercutant inexorablement sur l'intégralité des participants. Qu'ils soient chefs d'entreprise, petits épargnants, SDF, ou immigrés, tous subissent d'une façon ou d'une autre, les conséquences de la "Grande récession". Selon des statistiques européennes de 2011, près de 120 millions de personnes en Europe sont pauvres. Bien entendu, ce chiffre n'est pas seulement le fait de la crise économique. Néanmoins, il est judicieux de retenir ce nombre pour saisir que face à l'inquiétude d'un tel constat, certains souhaitent quitter leurs pays pour trouver ailleurs une perspective de vie plus réjouissante. Les États n'ont pas les mots pour rassurer leurs concitoyens, l'exemple de l'actuel Premier ministre italien Mario Monti est frappant ; en disant que les jeunes doivent perdre l'habitude d'avoir un travail fixe "qui est monotone" et que c'est "bien mieux d'accepter des défis". Est-ce le conseil d'un homme d'État résigné devant l'ampleur de la crise ou alors les recommandations d'un ex-banquier acquis à la cause libérale ?
[...] La majorité de ces jeunes se dirigent vers des pays d'Amérique Latine, comme le Brésil et l'Argentine. Le premier offre une myriade d'occasions professionnelles en vertu de son développement économique sans précédent. En effet, l'économie brésilienne avec un taux de croissance annuel de plus de depuis 2010 est plutôt épargnée par la crise économique. L'actuelle Présidente Dilma Rousseff affronte avec plus ou moins de réussite les effets de la crise lorsque bon nombre de pays européens sont au bord de l'agonie. [...]
[...] C'est à partir de la mort du général Franco en 1975 que l'Espagne prendra un nouveau tournant. À travers le processus démocratique qui se met en marche, l'Espagne mettra dix ans à intégrer l'Europe Communautaire en 1986. Avec un fort développement économique déjà amorcé par le franquisme conjugué aux aides provenant de l'Union Européenne et une baisse de la natalité, les indicateurs convergent vers l'idée que le processus migratoire va s'inverser. De l'autre côté de l'Atlantique, les pays d'Amérique Latine connaissent une période de forte croissance démographique suivie d'une augmentation du niveau de vie, accompagné par le développement des classes moyennes. [...]
[...] Nous allons ici, tenter de voir comment l'histoire migratoire entre les deux continents, que sont l'Europe et plus précisément l'Espagne et l'Amérique Latine, peut justifier le cas Espagnol. Autrement dit, il s'agira d'observer ce qui a rendu favorable le flux de population entre l'Espagne et l'Amérique Latine dans le contexte économique actuel. Nous allons brièvement essayer d'exposer les principales phases migratoires entre l'Espagne et l'Amérique Latine. En fait, la tradition migratoire espagnole provient de la découverte de l'Amérique à la fin du XVème siècle. A cette époque, un nombre important d'Espagnols se dirige vers l'Amérique hispanique[6] Pour des raisons assez variées : politico-administratives, militaires, économiques et sociales. [...]
[...] Les relations Europe Amérique Latine - Laurence Granchamp-Florentino tu finis tes études en Espagne, tu as trois débouchés: par terre, mer ou air» Slogan de la plateforme d'indignés “Juventud sin futuro“ La crise économique qui a secoué l'Europe et le monde libéral en 2008 a bouleversé l'ensemble de la structure organisationnelle de notre monde moderne. L'économie tout entière fut impactée par ce phénomène se répercutant inexorablement sur l'intégralité des participants. Qu'ils soient chefs d'entreprise, petits épargnants, SDF, ou immigrés, tous subissent d'une façon ou d'une autre, les conséquences de la Grande récession[1]“. [...]
[...] D'une manière générale, le nouveau contexte politique et économique Espagnol a créé un appel à la main-d'œuvre étrangère. Passant de de la population globale à 12,2% en 2011, la population étrangère en Espagne fit passer le pays au premier rang dans le solde migratoire parmi les pays de l'UE[10]. Jusqu'en 2008, l'Espagne a été le pays européen qui a connu le lus fort taux d'immigration, de par la quantité des flux liée à la demande de main d'œuvre et la baisse de la natalité. [...]
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