La diplomatie du Saint Siège est l'activité de négociation internationale de l'Église catholique.
Avant la Réforme et le siècle des Lumières, la papauté a exercé à plusieurs reprises des fonctions d'arbitre entre les souverains chrétiens européens. La diplomatie du Saint-Siège trouva sa première expression formelle véritable vers la fin du XIe siècle quand le pape commença à envoyer des légats (ou nonces) vers les différents royaumes de la chrétienté. Il s'agissait de permettre au clergé résidant d'avoir une plus grande marge de manœuvre à l'égard des autorités civiles locales.
Le nonce apostolique (de l'italien nunzio, lui-même du latin nuntius « envoyé ») est un agent diplomatique du Saint Siège, accrédité comme ambassadeur de ce dernier auprès des États.
Contrairement à l'usage habituel pour les titres d'ambassadeurs, suivis de la capitale de l'État d'accréditation (« ambassadeur de Belgique à Moscou »), le titre de nonce est suivi du pays de la légation (« nonce apostolique en France »).
Dès les premiers siècles de l'ère chrétienne, les papes envoient comme représentants des clercs — diacres, prêtres ou évêques — aux conciles tenus loin de Rome. Ils sont alors qualifiés de « légats ». À partir du Ve siècle, la papauté bénéficie d'un représentant à la cour impériale de Constantinople, l'apocrisiaire. Cette institution devient permanente à partir de 683, sous le pontificat de Léon II. Au Moyen Âge, l'usage des légats a latere se répand. On rencontre alors à partir du XIe siècle l'appellation « légat et nonce » ou encore « nonce et ambassadeur ».
[...] Éthiques et société Dominique Le Tourneau (2003), Dictionnaire historique de la Papauté, ed. Fayard Pierre Blet (1990 2e édition), Histoire de la représentation diplomatique du Saint-Siège des origines à l'aube de Xxème siècle, coll Archivi Vaticani Sources Internet http://www.diplomatie.gouv.fr http://www.France-vatican.org http://www.wikipedia.org Résume Jean Paul II a dans un premier temps, suivi la route qui lui avait été tracée par ses prédécesseurs : le respect des Droits de l'Homme et le droit à chaque peuple d'exister. Par la suite, son implication politique dans les conflits se multiplia dans un monde mondialisé et non uniforme. [...]
[...] Malgré cette réussite, le Saint Siège tenait à mettre en garde les différents pays adhérents à cette union en leur expliquant au travers de discours, que la route était encore longue et que le plus dur restait à venir. Mais il précisait qu'il serait toujours présent pour aider les plus démunis et vérifier la bonne tenue des droits de l'homme. Section 2 Jean Paul II face à la guerre L'héritage qu'a reçu Jean Paul II de Paul VI fut riche. Toutefois, Jean Paul II n'a pas reproduit à l'identique la politique de son prédécesseur. [...]
[...] Le 3e domaine touche aux relations entre les croyants d'autres religions et plus précisément les juifs et les musulmans au sujet de la ville témoin de Sarajevo. Comme on le sait, malgré toutes les difficultés relationnelles, l'Église n'a jamais pensé mettre fin à toute discussion avec un pays contre sa politique. Malgré quelques réticences de certains pays comme la Roumanie ou la Tchécoslovaquie, l'Église continuait d'établir le contact : cela ne veut pas dire bien au contraire, qu'elle supportait le pouvoir en place mais plutôt qu'elle voulait éviter que l'Église du pays soit sans défense et par la même sauvegarder la catholicité de l'Est. [...]
[...] Le niveau qu'a atteint cette guerre renvoie le Pape à un rôle de spectateur qui, malgré ces discours et ces efforts pour rétablir la paix, ne peut être que spectateur. En fait, il essaie par ces actions, de mobiliser l'opinion internationale afin qu'elle puisse rétablir l'ordre et utilisa cette phrase si la paix est un don de Dieu, il dépend de l'Homme qu'elle devienne effective pour toucher le plus grand nombre possible de personnes et ainsi accélérer les accords de paix. Pour le Pape, la solidarité est le seul moyen de combattre des dictatures ou des conflits et permettre au monde de vivre en harmonie. [...]
[...] Mais le dialogue ne doit pas être seulement fait par les principaux acteurs d'un conflit : pour le Saint Siège, les intermédiaires, les pays ayant une forte influence sur la politique internationale doivent aussi faire partie du discours afin de faciliter les négociations et les pousser à signer ce traité. Ce fut le cas et ça l'est toujours avec l'ONU, l'OSCE ou l'Union Européenne où le Vatican en fait partie : d'où une implication importante du Saint Siège pour la résolution de nombreux conflits internationaux. [...]
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