ONU-Réforme-secrétariat-général-ressources-humaines-secrétaire-services
Chaque administration publique doit faire face aux évolutions de la société et par conséquent doit s'adapter à ses besoins. Les organisations internationales telles que l'Organisation des Nations Unies (ONU) n'échappent pas à la nécessité de réformer ces services.
L'ONU, créée en 1945, se compose de trois organes principaux: l'Assemblée Générale (AG), le Conseil de sécurité et le Secrétariat général. Alors que l'AG et le CS ont davantage un rôle diplomatique et politique, le Secrétariat général est lui l'organe administratif au service des deux autres entités principales de l'ONU. Il est composé d'environ 44 000 fonctionnaires internationaux et a à sa tête le Secrétaire général qui est nommé par l'AG pour un mandat de cinq ans renouvelable, sur recommandation du Conseil de sécurité. Initialement, son rôle était d'organiser les conférences et les réunions et de réaliser des études qu'il transmet aux organes de l'ONU adéquats. Non précisées dans la Charte des Nations Unies, ses fonctions se sont considérablement accrues et complexifiées à mesure que l'organisation elle-même prenait de l'importance. Le Secrétariat se consacre aujourd'hui à des tâches diverses qui vont de « l'administration des opérations de maintien de la paix à la médiation dans les différends internationaux, de l'observation des tendances économiques et sociales à la réalisation d'études sur les droits de l'homme et le développement durable. Le personnel du Secrétariat informe les médias internationaux des activités de l'ONU, organise des conférences internationales sur les questions d'intérêt mondial, assure les services d'interprétation des discours et de traduction des documents dans les langues officielles de l'Organisation » . De même, alors que le Secrétariat général était initialement prévu comme service de conférences et de réunions, il est aujourd'hui l'initiateur d'opérations de terrain dans le domaine du maintien de la paix et des droits de l'homme spécialement . Ainsi, la diversification considérable des activités du Secrétariat impose une véritable refonte de sa structure qui n'est plus adaptée aux défis auxquels il doit faire face.
[...] Assemblée Générale des Nations Unies, résolution A/51/950 Add.1, Rénover l'Organisation de Nations Unies : un programme de réformes Rapport du Secrétaire général Additif Création du poste de vice-secrétaire général octobre 1997. Idem. Kofi ANNAN, Rénover l'Organisation des Nations Unies rapport du Secrétaire général, résolution A/51/950, septembre 1997. Idem, 274. Réforme à l'ONU : Rétrospective 1997 2005. Rapport de Kofi Annan de juillet 1997: Rénover l'Organisation des Nations Unies : un programme de réformes (Texte du rapport : À/ 51/ 950). Ibid. [...]
[...] Le facteur contribution correspond au barème le plus récent des quotes-parts permettant le financement du budget ordinaire de l'ONU. http://www.un.org/News/fr-press/docs/2010/AGAB3965.doc.htm. Rapport A/65/305 UN, septembre 2010. [...]
[...] Deuxième partie :Les services du Secrétariat : l'objet d'une réforme chronique 9 I-Services du Secrétaire général, objet de réformes achevées 10 Réformes fondées sur la centralisation. Complétées par des réformes créant et multipliant des services et départements. II-De nouvelles propositions visant à compléter les lacunes encore existantes 11 Le contrôle de l'administration des Nations unies. Le système de gouvernance du Secrétaire général semble encore lacunaire. Troisième partie : La réforme des ressources humaines La simplification et harmonisation du régime contractuel et des statuts Le régime des contrats. [...]
[...] Cependant, le BSCI doit être réformé pour permettre un contrôle d'audit efficace. De plus, d'autres Bureaux tels que le Corps Commun d'inspection (créé en 1966) et le Comité des Commissaires aux comptes (créé en 1946) remplissent des fonctions similaires à celle du BSCI. Afin de faire des économies, il pourrait donc paraitre judicieux de supprimer ces 2 entités et d'utiliser les ressources économisées afin de réorganiser le BSCI. Le rapport Investir dans l'ONU de 2006 évoque d'autres pistes permettant de renforcer le contrôle exercé sur l'ONU. [...]
[...] Ban Ki Moon aurait répondu non, je n'ai pas de telles ambitions! et aurait précisé que, dans un sens, il se considérait seulement comme un manager[4]. Réformer une institution établie depuis 1945 peut s'avérer difficile, car l'ONU est une institution composée d'individus qui peuvent être réticents aux changements, s'ils n'évaluent pas le bien-fondé et l'utilité de réformer. Cependant l'ONU s'est attelée à cette tâche et a travaillé à la réorganisation des services de son Secrétariat en vue d'augmenter l'efficience de ce dernier. [...]
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