Afrique noire, mondialisation, capitalisme, fracture numérique, UE Union européenne, libre échange, commerce international, Ecologie
Au cours de cette séquence, il a d'abord été nécessaire de considérer le terme de Mondialisation. Elle est traditionnellement définie comme l'interdépendance de plus en plus marquée entre les États-nations et leur société au niveau politique, culturel et social. Michel Dauderstädt date le phénomène à la seconde moitié du 15e siècle, et le considère en 6 phases, de l'expansion impériale de l'Europe occidentale à la crise mondiale du capitalisme. À l'inverse, Catherine Coquery-Vidrovitch considère qu'elle a débuté au Moyen-âge grâce à l'Afrique notamment.
[...] Réflexion critique sur l'Afrique et la mondialisation La mondialisation Au cours de cette séquence, il a d'abord été nécessaire de considérer le terme de Mondialisation. Elle est traditionnellement définie comme l'interdépendance de plus en plus marquée entre les États-nations et leur société au niveau politique, culturel et social. Michel Dauderstädt date le phénomène à la seconde moitié du 15e siècle, et le considère en 6 phases, de l'expansion impériale de l'Europe occidentale à la crise mondiale du capitalisme. À l'inverse, Catherine Coquery-Vidrovitch considère qu'elle a débuté au Moyen-âge grâce à l'Afrique notamment. [...]
[...] Seulement, cette définition est très eurocentrée et ne s'applique pas à l'Afrique notamment, qui est victime de la fracture numérique. L'Afrique et la mondialisation Ensuite, il a été question de définir le lien entre l'Afrique et la Mondialisation, et plus précisément la place du continent dans ce processus d'ampleur mondiale. Cette question fait débat dans le domaine intellectuel. Catherine Coquery-Vidrovitch défend la position centrale de l'Afrique dans la mondialisation. Elle jouerait un rôle majeur grâce à sa main-d'œuvre, ses matières premières, mais aussi son rôle politique à l'international. Seulement, elle ne prend en compte que l'aspect économique. [...]
[...] À l'inverse, pour Philippe Hugon l'Afrique n'est pas mondialisatrice, mais mondialisée. Il détaille ainsi les différents impacts négatifs de la mondialisation sur le continent et son économie. Dhafer Saïdane a plus ou moins la même conception, puisque selon elle l'engagement de l'Afrique dans la mondialisation, en particulier via l'intégration régionale, ne serait qu'illusoire. Bruno Modica poursuit cette réflexion, en démontrant à quel point les échanges défavorables à l'Afrique au sein de la Mondialisation ont des impacts négatifs forts sur le continent. [...]
[...] En se cantonnant à une vision économique, on peut ainsi arriver à la conclusion que l'Afrique a une place majeure dans la Mondialisation et que celle-ci ne la dessert pas. Or, c'est loin d'être le cas, et le continent reste victime du paradoxe de la Mondialisation : elle provoque une uniformisation du monde, mais via la culture dominante, ce qui crée des inégalités, dont l'Afrique est victime. Cette dernière a un potentiel économique fort. Elle a donc la possibilité de se renforcer face à l'hégémonie des Occidentaux dont elle est victime, notamment via la mise en place d'une intégration régionale. [...]
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