Course aux armements, Initiative de Défense Stratégique (IDS), guérillas anticommunistes, gendarmes du monde, nouvel ordre mondial, libre-échange
En 1980, le président Ronald Reagan arrive au pouvoir avec pour slogan "l'Amérique est de retour". Il qualifie l'URSS d' « empire du mal » et veut réaffirmer avec force la suprématie du pays en relançant l'effort militaire. Il augmente massivement les dépenses militaires, impose une course aux armements et lance l'Initiative de Défense Stratégique (IDS) afin de détecter et détruire les missiles balistiques lancés contre les États-Unis. Dans le même temps, il soutient toutes les guérillas anticommunistes dans le monde entier.
[...] L'attentat est la face spectaculaire d'une contestation montante contre la domination et le modèle américains qui se manifeste essentiellement de façon pacifique. Mais l'opinion américaine manifeste son incompréhension, toujours sûre de sa bonne foi et de sa Manifest Destiny La réaction américaine aurait pu être celle d'un nouvel isolationnisme. Elle débouche au contraire sur un renforcement de son interventionnisme, comme en Afghanistan, accusé d'accueillir l'organisation islamiste Al-Qaïda, qui a revendiqué les attentats. Les États-Unis déclarent la guerre au terrorisme et affirment avoir le droit de punir les États voyous en s'attaquant à l'« Axe du mal Les différentes interventions des États-Unis se font sous le couvert de l'ONU, en utilisant l'OTAN. [...]
[...] Dans le même temps, il soutient toutes les guérillas anticommunistes dans le monde entier. Les États-Unis connaissent également un nouvel essor de leur puissance technologique dans les années 1980. Dans le domaine informatique, des entreprises telles que Microsoft ou Apple se développement rapidement, même si la concurrence des produits asiatiques s'accroît et entraîne des déficits commerciaux. Les Soviétiques ne peuvent consentir un tel effort et le nouveau chef de l'URSS, Gorbatchev, met fin à la Guerre froide pour tenter de sauver le système communiste. [...]
[...] Les États-Unis allient ainsi les éléments du hard power (interventions militaires) et du soft power (influence économique et culturelle), patiemment construits et imbriqués depuis le début du XXe siècle. Un déclin relatif au XXIe siècle Les attentats du 11 septembre 2001 qui touchent New York et Washington sonnent comme un coup de tonnerre qui oblige les États-Unis à réexaminer leur position dans le monde. Ce n'est pas un hasard si plusieurs cibles, symboliques de la puissance américaine, sont visées : bâtiments du Pentagone et World Trade Center dans le quartier des affaires de Manhattan. [...]
[...] C'est le cas de l'Union européenne et surtout de la Chine, seul pays capable semble-t-il à l'heure actuelle de développer tous les éléments de la superpuissance et qui est devenu le premier exportateur mondial, détrônant les États-Unis. Le président Barack Obama, élu en 2008 alors qu'éclate une nouvelle crise économique aux États-Unis, demande à ses alliés de partager le fardeau de la défense de la paix. En 2011, il laisse la France et le Royaume-Uni aider seules les rebelles libyens. En 2012, la France engage seule des troupes au Mali et les États-Unis se content de fournir une aide logistique. [...]
[...] Les États-Unis, seule superpuissance après 1991 Désormais sans rival, les États-Unis s'affirment, sous la conduite des présidents Georges H. Bush et Bill Clinton, comme les gendarmes du monde Ils proposent leur vision du nouvel ordre mondial : défense des valeurs démocratiques incluant les principes de la liberté économique et du libre-échange, gestion collective des relations internationales par le biais de l'ONU et rôle primordial des États-Unis pour aider à atteindre les deux objectifs précédents et ce, pour le bien du monde. [...]
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