La Seconde Guerre mondiale s'achève en 1945 avec, entre autres, les accords de Yalta, prévoyant la mise en place de démocraties dans les pays libérés d'Europe de l'Est. Mais l'URSS, pourtant présent lors de cette conférence, ne respecte pas cet accord : les troupes soviétiques occupent toujours les pays de l'Est. C'est alors que les tensions entre les Etats-Unis et l'URSS, les « deux grands » ressurgissent. La paix qui semblait s'installer ainsi que les perspectives de voir s'installer un monde meilleur s'écroulent. La paix est désormais instable et nous sommes au bord d'un nouveau conflit mondial.
Il convient donc de s'interroger sur l'évolution des relations Est/Ouest jusqu'au milieu des années 70.
[...] Les rapports Est/Ouest de la fin de la seconde guerre mondiale au milieu des années 70, entre tensions et détente La Seconde Guerre mondiale s'achève en 1945 avec, entre autres, les accords de Yalta, prévoyant la mise en place de démocraties dans les pays libérés d'Europe de l'Est. Mais l'URSS, pourtant présente lors de cette conférence, ne respecte pas cet accord : les troupes soviétiques occupent toujours les pays de l'Est. C'est alors que les tensions entre les États unis et l'URSS, les deux grands ressurgissent. [...]
[...] Finalement, cette opposition tellement marquée ne trouvera son terme que lorsque l'un des deux Grands s'effondrera. Ce sont d'ailleurs les années suivantes qui verront l'Ouest triompher. Avec la Guerre Froide et la Guerre Mondiale qui la précède, on comprend mieux l'expression utilisée par E.J. Hobsbawm L'Age des extrêmes pour caractériser la bipolarisation et l'alternance entre ententes et crises ponctuelles. Bibliographie * * Eric John Hobsbawm : L'Age des extrêmes : Le court vingtième siècle, aux éditions Complexe. * * * Histoire Terminale ES/L/S aux éditions Bordas, 2004. [...]
[...] Le tyran russe Joseph Staline meurt : au niveau interne, les démocraties de l'Est voient ainsi une possibilité d'émancipation nationale de leur régime. Au niveau des relations internationales, le traité de Panmunjom en 1953 annonce la fin du conflit coréen qui perdurait depuis 1950, opposant troupes américaines et soviétiques. Il est d'ailleurs le symbole même des stratégies militaires de la guerre froide : on s'affronte indirectement par alliés interposés pour éviter le conflit mondial. Le blocus de Berlin, de 1947 à 1948, en est la meilleure illustration. [...]
[...] C'est d'ailleurs le début des nombreuses indépendances qui dureront jusqu'en 1965. Les deux grands se rejoignent sur ce point-là : on refuse le colonialisme et donc, on affirme la liberté des peuples à disposer d'eux-mêmes Enfin, en 1956, l'insurrection hongroise marque cette détente des tensions : la Hongrie, sous la tutelle de l'URSS, réclame l'aide américaine pour se défaire de cette domination et retrouver sa liberté, mais ces derniers refusent d'intervenir. Comme on l'a dit précédemment, il ne faut pas relancer les conflits. [...]
[...] Le président américain, Kennedy, intervient immédiatement et intercepte l'ensemble des navires se dirigeant vers Cuba. Un référendum permet finalement de conclure un accord : l'URSS retire ses installations, et les USA leurs fusées installées en Turquie. La période de coexistence pacifique n'est donc pas exclue de crises, inévitables donc, de par la volonté expansionniste de chacun. Mais la crise de Cuba a un effet positif : elle permet de faire prendre conscience de la gravité de la situation. Mais, alors, comment évoluent les relations Est/Ouest jusqu'en 1975 ? [...]
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