Afin de mieux cerner les conflits internes mais aussi les relations externes qui touchent la Corée du Nord, nous avons décidé de centrer notre problématique sur les relations qu'entretient le régime de Pyongyang avec ses voisins proches mais aussi lointains. Il semble que ces relations soient de tout ordre et de toute nature. Les essais nucléaires en Corée du Nord n'ont fait que renforcer les liens avec certains pays et créer des discordes avec d'autres. En effet, depuis presque soixante ans, l'arme nucléaire est devenue le symbole suprême de la puissance et de la domination sur l'ordre mondial. En outre, il est une évidence à laquelle il faut bien se rendre : le nucléaire représente, depuis peu, l'élément central de l'organisation planétaire, structurant et stabilisant très fortement l'ensemble des relations internationales.
[...] Certes, les efforts déployés pendant douze années pour convaincre la Corée du Nord de mettre fin à son programme d'armement nucléaire se soldent par un échec. Mais, dans la mesure où l'idée que Pyongyang se fait de son intérêt national ne compromet pas les ambitions fondamentales de la Chine, Pékin ne peut ni exercer une pression trop forte sur son voisin ni l'empêcher d'œuvrer comme il l'entend. Cet équilibre des intérêts qui a existé dans le passé, joue encore aujourd'hui en raison du problème latent de l'« indépendance de Taïwan Pour résumé : Ayant soutenu la Corée du Nord lors de la guerre de Corée, la Chine est devenue la principale alliée de la Corée du Nord depuis la disparition de l'URSS, ainsi que son premier partenaire commercial et le premier investisseur étranger. [...]
[...] Rapports avec l'Union européenne : L'Europe entretient avec la Corée du Nord, une relation double, d'un côté, elle est hostile au comportement coréen quant au respect des droits de l'homme, et d'un autre côté, elle la supporte en prônant la libéralisation des échanges dans cette zone. Nous verrons donc en quoi consiste cette double relation. Tout d'abord, la Corée a des relations bilatérales avec les Etats membres. Pendant la guerre froide, seuls quelques pays ouest-européens non alignés (Suède et Finlande), avaient établi des relations diplomatiques avec Pyongyang. [...]
[...] Les États-Unis estiment de leur côté que la Corée du Nord a bafoué cet accord en premier. Ils l'accusent de développer un programme nucléaire militaire clandestin, malgré les traités signés. De là leur décision d'arrêter les livraisons de pétrole. Ils fondent leurs accusations sur les dires d'un diplomate américain, en visite à Pyongyang l'automne dernier, qui dit avoir reçu des aveux au sujet d'un programme militaire clandestin, ce que la Corée du Nord avait nié. Les Etats-Unis, bien que décidés à éviter le conflit, veulent conserver leur suprématie mondiale. [...]
[...] Elle a toutefois développé des relations d'échanges avec la Corée du Nord, en participant à la neuvième foire commerciale internationale de Pyongyang en mai 2006. Tout en approfondissant la coopération économique et culturelle avec la Corée du Nord, les États européens ont initié un dialogue avec Pyongyang, sur les droits de l'homme, non sans quelques résultats, y compris sur des cas individuels. En avril 2003, se rapprochant des États-Unis (selon les autorités nord- coréennes), l'Union européenne a fait adopter par la Commission des droits de l'homme de l'ONU une résolution dans laquelle elle se déclare profondément préoccupée par les violations systématiques, massives et graves des droits de l'homme en République populaire démocratique de Corée Il en a résulté la rupture du dialogue entre l'Union européenne et la Corée du Nord sur les droits de l'homme. [...]
[...] Ainsi, nous pouvons nous interroger sur l'offre faite par les Etats Unis en échange du démantèlement nucléaire du régime nord-coréen, à savoir si cette offre considérable ne cache pas plus une stratégie quelconque de la part des Etats-Unis qu'un regain de générosité de la part de nos sauveurs Comme nous le disions précédemment les relations bilatérales sont actuellement en voie de normalisation après l'accord signé à Pékin le 13 février 2007 sur la fermeture de la centrale nucléaire nord-coréenne de Yongbyon. La question est maintenant de savoir quel rôle jouera la Corée du Nord dépourvue de son programme nucléaire . [...]
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