Pôle Nord, terrains de conquête, Russie, Chine, Etats-Unis, océan Arctique, réchauffement climatique, fonte des glaces, ZEE Zone Exclusive Economique, revendications territoriales, projet Yamal LNG, nouvelle route de la soie polaire
En 2007, un drapeau russe est planté à plus de 4000m de profondeur au fond de l'océan Arctique, selon d'anciennes pratiques de conquêtes coloniales et spatiales. Étant intéressé par la thématique des nouveaux espaces de conquêtes, je me suis posé la question de l'origine de cet intérêt pour cette région. Aussi appelée région du pôle Nord, c'est la partie la plus septentrionale de la planète réunissant huit pays qui y possèdent des territoires et zones maritimes. Aujourd'hui confrontée au réchauffement climatique et à la fonte des glaces, elle attire les convoitises.
[...] Il ne faut pas non plus surestimer l'impact du réchauffement climatique qui est un processus encore en cours, la glace est certes plus fine en été, mais la région arctique reste la région arctique et la glace se reforme toujours à l'automne pour l'hiver, ce qui rend La Nouvelle Route Maritime du Nord (RMR) praticable à peine six mois dans l'année, et cette dépendance des aléas climatique est encore jugée trop dangereuse et coûteuse par les entreprises. Le visage du pôle nord-est véritablement en train de changer parallèlement aux ambitions croissantes de la Russie. Celle-ci doit désormais se confronter à d'autres puissances et jouer la carte de la diplomatie que lui donne jusqu'en 2023 le siège à la présidence du Conseil de l'Arctique. [...]
[...] La compagnie française Total qui est l'une des actionnaires de ce site a d'ailleurs annoncé en septembre 2019, le lancement d'un nouveau projet, le « Yamal LNG 2 ». Pour défendre ses intérêts, la Russie est aussi présente militairement. Des bases soviétiques qui avaient fermé avec la fin de la guerre froide ont rouvert ces dernières années. C'est le cas de celle du Trèfle situé dans l'archipel François Joseph, qui est un complexe moderne capable de fonctionner en autarcie pendant plus d'un an et demi. [...]
[...] En 2001, la fédération dépose une demande auprès de CLPC (commission des limites du plateau continental), en avançant l'argument que la dorsale Lomonossov est une extension naturelle du plateau continental russe. Pour donner un cadre juridique et légal à de futures prospections d'hydrocarbures au-delà de la ZEE, car la Russie est déjà très implantée dans ses propres territoires arctiques. II. La présence russe est de plus en plus visible Elle est présente à travers l'exploitation des ressources, car il s'agit d'une région riche en hydrocarbures et métaux précieux. [...]
[...] En quoi le pôle Nord apparaît-il de nos jours comme l'un des nouveaux terrains de conquête de la Russie ? En 2007, un drapeau russe est planté à plus de 4000m de profondeur au fond de l'océan Arctique, selon d'anciennes pratiques de conquêtes coloniales et spatiales. Étant intéressé par la thématique des nouveaux espaces de conquêtes, je me suis posé la question de l'origine de cet intérêt pour cette région. Aussi appelée région du pôle Nord, c'est la partie la plus septentrionale de la planète réunissant huit pays qui y possèdent des territoires et zones maritimes. [...]
[...] Avec entre les deux, de multiples îles et archipels renforçant les prétentions de Moscou comme l'archipel de la Nouvelle Sibérie ou bien l'île Alexandra. Pour encore asseoir ses revendications, la Russie avance un argument qui est celui de la légitimité historique. Le plateau sibérien a été conquis il y a plus de 500 ans et les Russes se sentent chez eux, en raison des activités comme la pêche, le bois et puis plus récemment l'extraction d'hydrocarbures qui ont toujours existé et qui font partie intégrante de l'identité nationale. [...]
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