Comme le dit Harry S. Truman dans son ouvrage un homme d'Etat américain « le devoir des grands Etats est de servir et non de dominer le monde »
Pourtant l'histoire nous a montré l'inverse. En effet, l'exemple le plus marquant est la Seconde Guerre Mondiale où les Etats recherchaient la domination pour la force. On a bien vu que cela avait échoué et n'était en aucun cas bénéfique.
Ensuite, à partir de l'effondrement de l'URSS et suite aux décolonisations, on assiste à une multiplication du nombre d'Etats bouleversant ainsi le fonctionnement de la scène internationale. En effet, de nombreux Etats opprimés et sous la joute des dictatures retrouvent une certaine autonomie. De ce fait, le sentiment d'appartenance à une identité nationale propre, de plus choisie, amène les Etats, au nom de leur souveraineté à décider de leur sort.
Ainsi, la scène internationale s'organise dans un premier temps sur le fondement d'une autonomisation des Etats. Une société internationale ne peut être qu'en bon état de marche s'il y a une définition claire des identités nationales.
[...] Comme l'écrivent PECH et PADIS le tableau de chasse des grandes ONG ne cesse de s'allonger suscitant une inquiétude du côté des entreprises qui cherchent de nouvelles assurances contre ce qu'elles vivent au mieux comme une nouvelle contrainte à leur stratégie au pire comme une sorte de terrorisme de l'opinion aux conséquences imprévisibles Progressivement les ONG s'engagent dans une critique globale du capitalisme financiarisé, les ONG centrées sur la question des droits de l'homme s'engageant dans une défense quasi systématique du droit économique et social notamment contre les FMN qui se compromettent avec les régimes répressifs. Il faut souligner que les interventions des ONG sont souvent couronnées de succès. Après les offensives de Greenpeace le groupe SHELL s'est retiré du lobbying anti Kyoto et a souscrit des engagements éthiques dans les domaines de l'environnement et des droits de l'homme. Nike s'est engagé dans des politiques de micro crédits, on pourrait multiplier ce genre d'exemples qui attestent de l'émergence d'un véritable contre-pouvoir qui s'impose progressivement face aux Etats, au FMN. Le positionnement des ONG est ambivalent. [...]
[...] Progressivement, la commission européenne adopte un certain nombre de mesures réglementaires dans le but premier d'assurer le bon fonctionnement du marché intérieur. Cela fait naître des craintes au sein des Etats membres qui, en 1992, inscrivent dans le traité de Maastricht le principe dit de subsidiarité de l'intervention communautaire qui ouvre la voie aux intérêts nationaux. Donc la communauté européenne ne peut intervenir que dans la mesure où les actions qu'elle poursuit sont susceptibles d'être mieux réalisées au point de vue communautaire. [...]
[...] La commission doit fournir la preuve que son intervention fournit sa légitimité sur la politique publique nationale. Mais la réticence s'illustre également dans d'autres domaines. Ainsi, en ce qui concerne la politique de sécurité, il faut voir quelques évolutions au niveau de l'intégration qui illustrent la volonté de doter l'Europe d'un état-major permanent. Ou encore l'instauration d'un responsable supranational en matière de politique étrangère et sécurité commune. On voit cependant réapparaitre un certain nombre de crispations nationales notamment en matière de politique d'immigration qui deviennent de plus en plus associées aux politiques de sécurité. [...]
[...] Selon LE GALES ses politiques sont difficilement applicables au niveau européen, l'économie de la ville ne pouvant selon lui être appréhendée uniquement sous l'angle de la stratégie d'implantation des firmes économiques la ville étant aussi un lieu de gestion et production de services collectifs. La commission européenne a expressément encouragé la formation et le développement de ces réseaux territoriaux afin de bénéficier d'informations et d'interlocuteurs à mobiliser autour de programmes et de coalition. L'élargissement de l'UE a cependant modifié la donne de la politique régionale, exemple pour 2007-2013 l'enveloppe attribuée à la France est de 13,5 milliards d'euros soit une baisse de 30% par rapport à la période précédente. II) . [...]
[...] Ainsi, il prend forme en France dès les années 1980 quand un certain nombre de mouvements prennent pour cibles les organisations économiques internationales. Il se développe lors de la négociation pendant les années 1990 de l'accord multilatéral sur l'investissement qui avait pour but de développer les secteurs économiques nationaux aux investissements directs à l'étranger (IDE) qui sont au cœur de politiques d'extension des firmes multi nationales (FMN). Les structures qui ont porté le mouvement altermondialiste en France sont des mouvements comme ATTAC. [...]
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