Etats-unis, puissance écomique des Etats-Unnis, impérialisme américain, american way of life, libéralisme américain, modèle américain
Dans Les États-Unis d'aujourd'hui, mal aimés, mal compris (1999), André Kaspi fait état d'un paradoxe : les États-Unis fascinent par leur puissance, mais leur charge d'hyperpuissance s'avère être un exercice difficile à mener, qu'aucune autre puissance ne souhaiterait.
Peut-être un fardeau, la puissance américaine ne semble que peu péricliter. Certes, la Chine lui a volé la vedette de première puissance économique mondiale, mais sur le plan financier, culturel, militaire... les États-Unis ne se voient finalement que peu contestés. Cet impérialisme américain est le fruit d'une Histoire, d'une organisation spatiale efficace et d'un volontarisme économique évident.
[...] Cette ingérence est de plus en plus critiquée, et a pu conduire à certains incidents (ex. crise des otages de l'ambassade de Téhéran en 2004). La diffusion de ce modèle américain marque son hégémonie, malgré quelques contestations L'american way of life est l'un des modèles de société les plus diffusés au monde Les États-Unis sont également très puissants sur le plan culturel. Leur industrie cinématographique est la première au monde (Hollywood). Ceux-ci partagent une culture des loisirs (Walt Disney) qu'ils répandent partout dans le monde (Eurodisney à Marne-la-Vallée). [...]
[...] L'économie américaine a su s'adapter à la tertiarisation et s'affirme comme une grande place financière À l'instar de la plupart des pays développés, près de 2/3 des emplois sont désormais situés dans le secteur tertiaire. Le tourisme américain est ainsi particulièrement efficace (pays où ces-derniers dépensent le plus), comme leurs services bancaires (ex. JP Morgan, Bank of America), financiers, et assurantiels. Première puissance économique du monde, avec un taux de chômage bas - quasi plein-emploi), les États-Unis sont parvenus à imposer leur vision capitaliste libérale au travers d'institutions telles que le Fonds Monétaire International ou l'Organisation Mondiale du Commerce (Accords de Marrakech, 1994). Le dollar demeure également la devise de réserve de référence. [...]
[...] Néanmoins, les droits des minorités peinent à être respectés, la peine de mort est encore appliquée dans certains États, la base de Guantanamo est toujours ouverte. La solidarité institutionnalisée est faible, comme dans l'ensemble des pays anglo-saxons, malgré la tentative d'ObamaCare. Pour conclure, l'hégémonie américaine repose sur trois piliers classiques : une économie puissante et diversifiée (agriculture, industrie, services), une suprématie militaire et technologique, et un mode de vie apprécié et attractif. Néanmoins, le modèle américain semble poser des difficultés en termes de durabilité. Alors que les exigences d'un développement plus responsable écologiquement se font chaque jour plus pressante, l'économie américaine semble nier ces alertes. [...]
[...] Cette agriculture entretient des liens très étroits avec l'industrie agro-alimentaire, si bien que l'on parle d'agri-business. Premier exportateur de maïs dans le monde, les États-Unis n'intègrent cependant pas une vision durable de l'agriculture (peu d'agriculture biologique, fréquents risques de surproduction, réduction du nombre de petits exploitants avec une surface moyenne de 170 hectares par exploitation). À un secteur primaire particulièrement compétitif, s'ajoute une industrie puissante. Les États-Unis sont fréquemment considérés comme la première puissance industrielle au monde. Ceux-ci produisent en effet des biens de toute nature : d'industrie lourde comme de pointe. [...]
[...] Quels sont les fondements de la puissance et de l'hégémonie mondiale des États-Unis ? Dans Les États-Unis d'aujourd'hui, mal aimés, mal compris (1999), André Kaspi fait état d'un paradoxe : les États-Unis fascinent pour leur puissance, mais leur charge d'hyperpuissance s'avère être un exercice difficile à mener, qu'aucune autre puissance ne souhaiterait. Peut-être un fardeau, la puissance américaine ne semble que peu péricliter. Certes, la Chine lui a volé la vedette de première puissance économique mondiale, mais sur le plan financier, culturel, militaire . [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture