L'élaboration du Protocole de Kyoto traduit une prise de conscience, au sein de la communauté internationale, de l'ampleur des enjeux soulevés par la question du réchauffement climatique. Alors que son entrée en vigueur devient plausible, le Protocole de Kyoto voit sa portée sérieusement remise en cause par l'attitude des Etats-Unis, révélant la diversité des intérêts comme des acteurs en présence
[...] les pays de l'OCDE en PECO (pays d'Europe centrale et orientale), la Russie et l'Ukraine publication du deuxième rapport Changement de climat du GIEC 1997 3ème Conférence des Parties : le sommet de Kyoto reprend les principes de Rio restés sans grande suite pendant 5 ans en les traduisant par des engagements chiffrés et contraignants de contrôle et de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Signature du protocole de Kyoto. Engagements qui auront force de loi une fois le protocole ratifié. Les pays devront réduire leurs émissions des 6 principaux gaz à effet de serre en moyenne d'au moins par rapport au niveau de 1990. [...]
[...] Aucune proposition innovante : le plan prévoit seulement, à travers une approche volontariste basée sur des incitations fiscales milliards de dollars pour adopter des sources d'énergie renouvelable), de lier les objectifs de réduction des émissions à ceux de la croissance économique : aucun caractère contraignant. Attitude des Etats-Unis semble révélatrice de plusieurs choses : Tensions entre différents acteurs : Bush a demandé, à l'occasion de son plan alternatif, à l'Inde et à la Chine d'agir sur le réchauffement climatique, en affirmant qu'il serait irresponsable de ne pas s'engager. Et l'Inde de répondre illico qu'avec 16% de la population mondiale, elle ne produisait que des gaz à effet de serre. [...]
[...] 1er PBME : bien que tout cela soit très probable, rien n'est sûr, et les controverses scientifiques (les + otpimistes comptent sur une auto-régulation du climat). Les enjeux soulevés par cette question sont d'autant plus graves que des centaines d'années pourraient s'écouler entre la mise en œuvre des mesures de réduction des émissions et la stabilisation voire l'arrêt du processus de réchauffement. Le rapport de 1995 du GIEC estime qu'il faudrait réduire les émissions mondiales de CO2 de 60 à 80% pour stabiliser les concentrations dans l'atmosphère à l'horizon 2100 ! [...]
[...] Cet objectif, plus ambitieux que celui de Rio, doit être atteint au cours de la période 2008- 2012. Répartition des engagements : pour l'U.E., pour les USA, pour le Japon pour la Russie, Kyoto : illustre dès le début difficulté à tenir ses engagements : report d'échéances (Rio avait arrêté 2000 comme date-butoir) traduisant la difficulté à tenir ses engagements 4ème Conférence des Parties, à Buenos Aires : l'année 2000 est fixée comme limite pour le choix des instruments qui permettraient de passer à la mise en œuvre du protocole de Kyoto : la négociation doit franchir une nouvelle étape à La Haye : aucune vrai progrès 6ème Conférence des Parties, La Haye, novembre. [...]
[...] C'est cette inflexion, la capacité à trouver, au-delà de la pluralité des enjeux comme des acteurs, un accord mondial, qui semble aujourd'hui prioritaire : mais complexité du processus et lenteur des progrès accomplis laissent présager que la bataille contre le réchauffement climatique est loin d'être gagnée. Avec deux grandes tendances : U.E. et pays en dvpmt non exportateurs d'énergie pays non européens de l'OCDE (stt USA) et les pays en transition (pays industrialisés). D. Un accord mondial sur la mise en œuvre du Protocole de Kyoto n'est envisageable qu'à la suite d'un nouveau compromis, par lequel l'U.E. [...]
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