Douze ans après son lancement le partenariat euro-méditerranéen affiche un bilan mitigé, aussi bien sur le plan politique, économique que socioculturelle, avec pour seule alternative à sa promotion, la prise tant par les pays de la communauté européenne, que par ceux de la rive Sud de la Méditerranée, d'un ensemble de mesures, ayant trait aux domaines politique, économique et socioculturel (...)
[...] En conclusion, bien que lancé depuis plus de 12 ans, le partenariat euro méditerranéen ne peut prétendre mettre sur pied un espace commun de paix, de stabilité et de prospérité, qu'au travers de la prise d'un certain nombre de mesures ayant trait aux domaines politique , économique et social. Vu la conjoncture internationale actuelle, les pays tiers- méditerranéens sont conscients qu'ils sont irrémédiablement condamnés à opérer les changements qui s'imposent. Cela dit, on serait en droit de s'interroger sur le risque réel, de voir les pays de la communauté européenne, en raison de la politique européenne de voisinage, se détourner des pays tiers- méditerranéens, au profit d'un partenariat avec les pays de l'ex URSS. [...]
[...] Par ailleurs, sur le plan économique, le partenariat euro méditerranéen a fait preuve de peu d'efficience. En dépit, de la mise sur pied de deux instruments d'aides, à savoir, le programme MEDA, finançant la coopération par ses crédits, et la banque européenne d'investissement BEI octroyant des prêts, dans le but de promouvoir la réalisation d'une zone de libre-échange , cet objectif semble peu enclin à se réaliser, en raison de l'asymétrie régnant entre les économies des pays du Sud et du nord de la Méditerranée. [...]
[...] Ainsi, les pays de la rive nord de la Méditerranée se doivent de faciliter les mouvements légaux d'individus, tout en adoptant une politique d'intégration juste. De ce fait, on pourra assister à une meilleure compréhension des différentes cultures et civilisations de la région, tout en préservant leurs héritages culturels. De ce fait, et en dépit des mesures susceptibles d'être prise par la communauté européenne, il va sans dire, que les pays de la rive sud, à leur tour doivent prendre des dispositions, et ce dans le dessein de promouvoir le partenariat euro-méditerranéen. [...]
[...] En effet, sur le plan politique l'union européenne se doit d'accentuer sa coopération avec les pays du Sud afin de soutenir leurs réformes politiques. Cette coopération, se doit de viser la revitalisation de la dimension relative aux droits de l'homme et en faire une priorité, tout en développement des mécanismes concrets susceptibles de permettre leur mise en œuvre uniformément et sans exception, ceci, en s'appuyant sur l'engagement pris par les pays de la région en matière de réformes, notamment dans la déclaration de Tunis, tout temps privilégiant le principe de non-ingérence. [...]
[...] Douze ans après son lancement le partenariat euro méditerranéen affiche un bilan mitigé, aussi bien sur le plan politique, économique que socioculturelle, avec pour seule alternative à sa promotion, la prise tant par les pays de la communauté européenne, que par ceux de la rive Sud de la Méditerranée, d'un ensemble de mesures, ayant trait aux domaines ,politique, économique et socioculturel. Pour étayer cette thèse, on dressera le bilan de ce partenariat, pour qu'ensuite on passe en revue les mesures à prendre, aussi bien par les pays de la communauté européenne, que par leurs voisins du Sud. Douze ans après sa création, lors de la conférence de Barcelone en novembre 1995, il est évident, que le partenariat euro méditerranéen, affiche un bilan mitigé, aussi bien sur le plan politique et économique que socioculturel. [...]
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