Sur terre l'eau est une ressource abondante, mais seule une petite partie est utilisable par l'homme. L'eau douce ne représente en effet que 2,6% de l'eau présente sur notre planète et seulement 0,6% de cette eau douce est véritablement disponible. Or la consommation d'eau dans le monde a été multipliée par 5 depuis 1950, de plus, la répartition de l'eau est très inégale et ne correspond que rarement à celle des besoins.
Les pays du Proche Orient et d'Afrique du nord sont la région qui souffre le plus du manque d'eau au monde. Les ressources par habitant en eau douce sont très contrastées d'un pays à l'autre. En effet alors que le Soudan, le Maroc et l'Irak disposent de plus de 1000 m3 par habitant, par an, d'autres au contraire disposent de moins de 164 m3 par habitant et par an par exemple la Lybie, le Liban et l'Arabie Saoudite.
[...] Et enfin rendre l'eau accessible à tous, et de bonne qualité. Cela suppose d'investir dans des équipements assez coûteux comme les équipements d'adduction, d'épuration, de retraitement des eaux usées. Ceci impliquerait une tarification de l'eau plus élevée or la population étant pauvre cela semble difficile d'où un recours à la solidarité nationale, voire internationale. Il est donc indispensable d'améliorer les services de distribution d'eau et d'assainissement en milieu urbain. Les populations urbaines plus importantes exerceront une pression croissante sur les opérateurs pour qu'ils développent les services de distribution d'eau potable et d'assainissement domestique. [...]
[...] En effet l'Afrique du Nord par exemple est très touristique, la consommation d'eau très élevée va à l'encontre des besoins d'une agriculture qui ne peut exister sans irrigation. Ce qui oppose les citadins et les agriculteurs d'un même pays. En Tunisie par exemple dans la ville de Tozeur, le développement du tourisme va entraîner une surconsommation de l'eau. L'eau devient alors payante même pour l'arrosage de la palmeraie. Ceci va entraîner un abandon des champs, au profit des activités liées au tourisme. [...]
[...] Réduire de 10% la consommation agricole permettrait de faire face à tous les besoins domestiques de la population mondiale. Il est donc urgent d'élaborer des plans pour la transformation des modes d'utilisation de l'eau pour l'agriculture. Puis lutter contre la pollution en évitant dans un premier temps qu'elle ne se développe, et surtout restaurer les écosystèmes dégradés. La réutilisation des eaux usées des villes, après traitement vers des fermes voisines qui cultivent des légumes et des fruits peut être une solution. [...]
[...] Le problème de l'eau dans les pays du Proche Orient et d'Afrique du Nord Sur terre l'eau est une ressource abondante, mais seule une petite partie est utilisable par l'homme. L'eau douce ne représente en effet que de l'eau présente sur notre planète et seulement de cette eau douce est véritablement disponible. Or la consommation d'eau dans le monde a été multipliée par 5 depuis 1950, de plus, la répartition de l'eau est très inégale et ne correspond que rarement à celle des besoins. [...]
[...] On peut citer ainsi comme exemple la Jordanie où les prélèvements dans les nappes souterraines dépassent de 30% le taux de renouvellement et en Israël la consommation annuelle d'eau dépasse déjà de 15% le volume renouvelable. Du point de vue de l'agriculture, celle-ci accapare la plus grande quantité des eaux disponibles dans ces régions à raison de 78% d'utilisation. Les productions sont en hausse continue pour assurer la sécurité alimentaire. Mais la plupart des systèmes d'irrigations gaspillent l'eau. En règle générale, entre 35% et 50% seulement de l'eau retirée pour irriguer l'agriculture parvient aux cultures. [...]
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