Organisation des Nations Unies (ONU), réforme, Conseil de sécurité, système international, Charte des Nations Unies, article 108 de la Charte, article 109 de la Charte, Guterres, états membres
Nombre de critiques ont été émises à l'égard du système mis en place par les NU, non seulement quant à l'inefficacité de l'action du Conseil de sécurité, mais surtout en ce qui concerne sa composition et son fonctionnement. En effet, son rôle est primordial au sein de l'organisation, puisque l'article 24 de la Charte lui prévoit le pouvoir de prendre des résolutions qui s'imposent à l'ensemble des États membres. Cependant, de nombreuses défaillances ont vu le jour en raison de l'utilisation du droit de veto par les membres permanents. C'est en raison de ce droit de veto que l'ONU s'est retrouvée complètement paralysée durant la guerre froide : chaque leader des deux blocs l'utilisait systématiquement - il a été utilisé 242 fois en 45 ans - l'organisation a alors servi de terrain d'affrontement pour les puissances rivales. On peut associer ce droit à de nombreux autres échecs de l'ONU : le conflit israélo-palestinien, la crise syrienne...
[...] En effet, ils contribuent largement au financement des opérations de maintien de la paix de l'organisation ( pour l'Allemagne et pour le ces dépenses rendent légitime leur entrée dans le cercle des membres permanents du Conseil de sécurité. Seulement, cela reviendrait à faire du Conseil un rassemblement des pays riches, et l'Europe occidentale serait surreprésentée au sein de l'institution. Émerge également l'idée d'augmenter le nombre de sièges permanents ou non-permanents selon les régions, ce qui permettrait une amélioration de la représentativité du Conseil. [...]
[...] Le problème d'adaptabilité de l'Organisation des Nations Unies (ONU) I Le besoin d'une réforme de l'ONU Nombre de critiques ont été émises à l'égard du système mis en place par les NU, non seulement quant à l'inefficacité de l'action du Conseil de sécurité, mais surtout en ce qui concerne sa composition et son fonctionnement. En effet, son rôle est primordial au sein de l'organisation, puisque l'article 24 de la Charte lui prévoit le pouvoir de prendre des résolutions qui s'imposent à l'ensemble des États membres. [...]
[...] Certains ont pu penser que les évènements de 2001 allaient relancer le processus de réforme de l'organisation, tout comme la 2GM avait impulsé sa mise en œuvre. L'instrumentalisation manifeste de l'ONU par la puissance américaine et le début d'une « guerre globale contre le terrorisme » aurait pu donner un nouveau souffle aux NU. Il est vrai que la réforme est revenue au centre des considérations, avec notamment la proposition d'un plan de réformes lors du sommet mondial en mars 2005. Pour autant, cette dynamique n'a pas eu de résultats très significatifs. [...]
[...] D'autres pays plaident pour donner des sièges permanents à des pays arabes et africains. La question du droit de veto est aussi au centre des débats : la France et le Mexique cherchent depuis plus de quatre ans à le réformer, afin d'interdire son usage en cas « d'atrocités massives » en réaction au conflit en Syrie. II Une tâche impossible à mettre en œuvre La Charte des NU prévoit les modalités d'une telle réforme à ses articles 108 et 109. Pour entrer en vigueur, un amendement doit avoir été adopté à la majorité des deux tiers de l'assemblée générale et un vote de neuf membres du Conseil. [...]
[...] Le 18 septembre dernier, Guterres s'est d'ailleurs prononcé à ce sujet : réformons notre architecture de paix et de sécurité afin de nous assurer que nous sommes plus forts dans la prévention, plus agiles dans la médiation, et plus efficace et rentable dans les opérations du maintien de la L'article 23 de la Charte dispose que les membres non permanents sont élus en fonction de leur contribution au maintien de la paix et de la sécurité internationales, et aux autres fins de l'organisation. On est clairement dans une logique de puissance, puisque sont pris en compte les moyens militaires et les moyens financiers. À cet égard, un rapport du groupe de travail rendu en 1995 estime que c'est la force spécifique d'un pays, sa capacité d'exercer une influence constructive à l'échelle mondiale et d'assumer de lourdes responsabilités dans ce contexte, qui lui donne la possibilité d'être admis en tant que membre permanent. [...]
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