Printemps arabe, fragmentations religieuses et tribales, régimes autocratiques, peuples arabes, fragmentation coloniale, confrontation civilisationnelle
Les événements qui secouent actuellement la région arabe, et qui devraient encore s'amplifier dans les prochaines années, prend ses sources dans une confrontation millénaire entre deux régions voisines concurrentes. L'adversité entre l'Orient et l'Occident qui remonte au choc avec la Grèce antique et la puissance de Rome s'est souvent transformée en une hostilité telle, que les trajectoires historiques respectives présentent une symétrie presque parfaite. À tel point que chaque période de croissance d'un côté s'est accompagnée d'une époque de déclin en face.
[...] Celle qui sera générée par les pénuries en pétrole sera très longue. Car dans un contexte de perte de repère vis-à-vis de l'idée de progrès, traditionnellement associée au capitalisme, lorsqu'il faudra reconvertir l'ensemble du parc industriel avec de l'énergie renouvelable, cela prendra une vingtaine d'année, Les USA ayant la main sur le robinet de pétrole et de gaz, les Européens voudront avoir leur mot a dire. Ils seront obliges d'incorporer la Turquie, pays de l'Otan, pour arriver aux ressources moyen-Orientale. [...]
[...] À l'issue de la troisième guerre du Golfe, ce pays voit modifier sa carte géographique : le Kurdistan bénéficie d'un statut de quasi indépendance et le sud laissée durant des décennies au second plan par Saddam Hussein, abrite la majorité chiite qui monte au pouvoir a la faveur d'un scrutin démocratique mis en place par les forces d'occupation. Par ailleurs après la chute de Bagdad et la montée en force d'al Qaida, les chefs tribaux sont lourdement armés par les USA qui leur confient la sécurité au sein des zones respectives. Ces parcelles tribales sont segmentées en des clans innombrables (regroupés par affinité religieuse, financière ou même mafieuse. Les chefs de clan englobent eux-mêmes des chefs de quartiers qui sont composes de chefs de familles. Tout cela semble programmer les morcellements futurs. [...]
[...] Bush fut impopulaire et couteuse en hommes et matériel. C'est pourquoi désormais le redécoupage se fera plus en douceur. En 2004 par son discours sur l'État de l'Union, G. Bush annonce le remodelage du ‘Grand Moyen-Orient' par la démocratisation. De fait le calcul de son administration est simple mais imparable : puisque la plupart des régimes arabes sont composées d'équipes issues de minorités, autrefois élevées au sommet par la puissance coloniale, il suffisait de faire souffler un vent de liberté pour favoriser le soulèvement des majorités opprimées. [...]
[...] Printemps arabe : sources et prolongements futurs Les événements qui secouent actuellement la région arabe, et qui devraient encore s'amplifier dans les prochaines années, prend ses sources dans une confrontation millénaire entre deux régions voisines concurrentes. L'adversité entre l'Orient et l'Occident qui remonte au choc avec la Grèce antique et la puissance de Rome s'est souvent transformée en une hostilité telle, que les trajectoires historiques respectives présentent une symétrie presque parfaite. À tel point que chaque période de croissance d'un côté s'est accompagnée d'une époque de déclin en face. [...]
[...] Depuis le Xe siècle la région arabe qui connait une décroissance et un déclin féodal prolongé. C'est dans une région arabe en déclin féodal et totalement dominée par les Turcs Seldjoukides que sont déclenchées au XIe siècle plusieurs Croisades successives. Guerre sainte qui n'avait de religieux que le nom. Car au vu des faits historiques du dernier millénaire on constate qu'une série d'événements, a savoir les conquêtes musulmanes débutées au VIIe siècle, semble avoir décidé les stratèges européens a dominer la région voisine pour éviter définitivement toute velléité d'incursion arabe au Vieux continent. [...]
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