Engagées dès la fin du XIXe siècle, les premières recherches nucléaires étaient destinées à une utilisation civile, dans le but de découvrir une nouvelle source d'énergie (définition du nucléaire). La Seconde Guerre mondiale a orienté les recherches vers la découverte d'une arme nouvelle, utilisant l'énergie nucléaire et employant divers vecteurs (bombe, roquette, missile, obus…). Les Américains furent les premiers à utiliser le nucléaire militaire, à Hiroshima le 6 août 1945 puis le 9 à Nagasaki. Depuis ce bombardement destructeur et inhumain, l'arme nucléaire s'impose comme une arme de dissuasion, apportant à ces détenteurs une puissance incontestable.
En août 1949, l'URSS fait exploser sa première bombe nucléaire, essai détecté par les services de renseignement de Washington. Dès lors, les Américains vivent dans la terreur d'une telle attaque et la course aux armements commence, notamment avec la mise au point d'une bombe thermonucléaire (la bombe H) et le nombre d'armes dont disposent les deux blocs ne cesse d'augmenter de façon irrationnelle. Néanmoins, lors de la guerre froide, le rôle crucial de cette arme est d'être une garantie de non-guerre. En effet, Américains et Soviétiques ne se sont pas affrontés de façon directe car ils connaissaient les conséquences irréversibles de l'utilisation d'une telle arme. L'usage du nucléaire comme menace fut utilisé dans différents conflits « périphériques », notamment lors des crises de Suez ou de Cuba. Au début des années 1990, la disparition de la menace soviétique laisse penser à de nombreux observateurs que l'utilisation de l'arme nucléaire comme arme de dissuasion allait disparaître. Mais, le contraire a été prouvé récemment, notamment avec les essais indiens et pakistanais, la crise nord-coréenne ou encore le conflit iraquien.
[...] ( Garantissent non-production, non-stationnement et non-utilisation d'armes nucléaires dans des espaces géographiques limitant de fait le champ d'action de ces armes. Difficulté relative à l'implantation de ces zones en raison des clivages existant entre les États les composant ou du fait des réserves exprimées par les puissances nucléaires. Cependant, un risque subsiste concernant l'envergure que peuvent prendre ces zones qui risquent dans les années futures de s'imposer juridiquement aux puissances nucléaires, leur interdisant d'exercer une politique dissuasive et même de détenir des stocks d'armes. Traité de l'Antarctique : Initiative américaine. [...]
[...] Un document de réflexion de l'Union européenne est paru le 12 février 2007 rendant un bilan négatif des négociations occidentales avec l'Iran. Il faut se demander poids ont les sanctions internationales sur les proliférants. La communauté internationale doit-elle prendre de nouvelles sanctions par le biais de l'ONU et si oui dans quels domaines ? Étant données les différentes catégories d'états disposant ou non de l'arme nucléaire, acceptant ou non de se dénucléariser, se pliant ou non aux pressions internationales, comment peut-on envisager de maintenir l'unité de la communauté internationale ? [...]
[...] (Les deux présidents ont accepté d'organiser un système bilatéral de contrôle sous l'égide de l'AIEA). Traité de Rarotonga : inquiétude sur les ambitions possibles de Pékin en Asie Pacifique. La Chine l'a signé à la fin des années 80 et il aura fallu à peine plus de dix ans, aux pays du forum du pacifique Sud (Australie, Nouvelle-Zélande, les Îles Cook, les Îles Fidgi, Kiribati, Niue, Tuvalu et le Samoa occidental) pour interdire l'utilisation et la possession des armes nucléaires dans leur région. Traité de Bangkok : voulu dès 1971 par l'Asean . [...]
[...] Nuance : le TNP affirme le droit à l'utilisation pacifique du nucléaire. Dispositions du traité : o Lutte contre la prolifération horizontale : pour éviter de menacer leur situation de monopôle, les puissances nucléaires s'engagent à ne pas assister d'autres états dans les recherches nucléaires (transfert de technologie). Ex : La Suède est parvenue à mettre au point une bombe mais a démantelé son programme pour rejoindre les négociations sur la mise en place du TNP (les conséquences politiques sont redoutées). [...]
[...] Mais, le TNP reste une norme irremplaçable et sa préservation est évidente, la seule solution est donc de le compléter avec de nouveaux traités pour une avancée dans la lutte contre la prolifération des armes nucléaires. B. Réponses à un traité insuffisant autres traités à portée universelle sur essais nucléaires : transfert de matériaux et transfert de missiles ( appui des efforts en matière d'Arms Control et développement des accords en matière de désarmement dès les années 1970. Traité d'interdiction complète des essais nucléaires (TICE) : signé en 1963 par les USA, l'URSS et le RU. [...]
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