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Aujourd'hui, dans cette présentation, je vais parler de la politique migratoire de l'Allemagne qu'a mise en place la chancelière Angela Merkel. Pour discuter de ce sujet, je me suis basé sur un article du Daily Telegraph écrit par Jorg Luyken, le 15 mars dernier, et ayant pour titre "Mayor from Merkel's party joins ranks of politicians urging Germany to take in child migrants". Dans cet article, l'auteur essaye d'expliquer la difficile position de la CDU, le parti d'Angela Merkel, face à la question migratoire. Pour remettre en contexte, le parti a, il y a peu de temps, rejeté un projet de loi des Verts demandant à l'Allemagne d'accueillir 5000 réfugiés. Pourquoi ?
[...] L'immigration est ainsi utile au développement économique de l'Allemagne. Conclusion L'attitude de Merkel face à l'immigration n'est donc pas claire, ce qui la compromet, tant au niveau national qu'international. Cette politique est remise en cause non seulement par des associations humanitaires et des partis de gauche, mais aussi par les partis populistes anti-immigration de droite et d'extrême droite. Cela a obligé Angela Merkel à changer sa politique originelle d'accueil des réfugiés en durcissant sa politique migratoire, par exemple en restreignant le regroupement familial. [...]
[...] L'année prochaine, au moment des élections, elle réexaminera cette décision, d'autant plus que dans sa coalition politique au pouvoir, la CSU veut supprimer complètement le regroupement familial, à l'exception des familles syriennes qui vivent toujours en Syrie. De plus, Angela Merkel se donne pour objectif de « limiter la migration économique légale aux migrants qui trouvent du travail en Allemagne, comme par exemple les infirmières ». En durcissant sur certains points sa politique migratoire, la chancelière veut rendre l'Allemagne moins attrayante afin de décourager l'immigration. B . [...]
[...] Une politique critiquée en Europe La Pologne et la Hongrie sont les plus critiques vis-à-vis de la politique migratoire de Berlin. Selon les gouvernements de ces deux pays, l'immigration aurait un lien direct avec l'islam, et cette religion aurait, toujours selon eux, pour objectif de « dominer les Européens et la culture européenne. » Victor Orbán accuse ainsi Angela Merkel d'être responsable des attaques terroristes dans divers endroits dans des pays occidentaux. Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki déclare lui qu'il y a déjà aujourd'hui un changement religieux et culturel et que le devoir des pays européens est de « protéger leurs citoyens, leur mode de vie et leur identité nationale ». [...]
[...] mais pas inhumaine pour autant Cependant, la politique migratoire de l'Allemagne reste l'une des plus accueillantes d'Europe. En effet, pour le moment, Merkel n'a pas vraiment changé sa politique en matière de réfugiés, et elle n'entend pas supprimer complètement le regroupement familial pour satisfaire les demandes de la CSU. C'est ainsi que le ministère fédéral des Affaires étrangères a délivré environ 60 000 visas de regroupement familial au cours du premier semestre de cette année (en 2019). Près de la moitié d'entre eux sont allés à des parents de Syriens et d'Irakiens. [...]
[...] Merkel est chancelière de la République fédérale d'Allemagne depuis novembre 2005. Elle dit vouloir une Europe qui représente la paix, la prospérité et la sécurité, et c'est pourquoi, en 2015, Merkel a annoncé ouvrir ses frontières aux réfugiés. Face aux réactions hostiles d'une partie de l'Allemagne à sa politique, Merkel a fait marche arrière et a commencé à faire une distinction entre les réfugiés de guerre bénéficiant d'un statut de protection complet et les migrants économiques qui ont un statut de protection plus limité. [...]
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