Politique internationale, URSS, proclamation, principes révolutionnaires, classe contre classe
Le 1er acte politique des Bolcheviks est proclamé dès le 26 octobre.
Il prend toute sa dimension sur le plan extérieur, il s'agit d'une proclamation aux peuples et gouvernements de tous les pays belligérants.
La Russie propose « un armistice immédiat » pour « une paix sans annexions ni indemnités de réparation », une série de principes révolutionnaires qui sont: le refus de toute domination non consentie et l'abolition de la diplomatie secrète.
Les bolcheviks veulent se placer en position d'arbitre de la situation internationale. Ces propositions sont jugées inacceptables pour les puissances occidentales qui refusent de reconnaître ce régime.
[...] Il fait campagne en faveur d'une guerre révolutionnaire Lénine : il est le seul prêt à payer le prix de la paix pour préserver la révolution à l'intérieur Finalement la Russie cède aux conditions allemandes : perte Ukraine, Pologne, Pays-Baltes, Géorgie les SR de gauche, Boukharine et Trotski, pour un temps, quittent le gouvernement La paix de Brest-Litovsk jette les bases du socialisme dans un seul pays L'intervention étrangère dans la guerre civile Intervention multiforme : des petites puissances limitrophes et des grandes puissances L'intervention des petites puissances limitrophes Les Etats limitrophes cherchent à récupérer leur territoire ou s'étendre : Pologne, Roumanie, Turquie, Tchèques L'intervention de grandes puissances Les grandes puissances cherchent à sauvegarder leurs intérêts, maintenir un front à l'Est et endiguer le bolchevisme : Intervention de la GB en Russie du Nord, dans le Caucase et en Asie centrale Français en Ukraine et en Pologne Japon en Sibérie secondés par les Américains (surtout pour les surveiller) échec de ces interventions Ces interventions étrangères ont donnée aux bolcheviks la mesure de l'hostilité de l'étranger à l'égard du nouveau régime développement du complexe d'encerclement (ou complexe obsidional) La révolution mondiale : la naissance du Kominterm Conférence de Zimmerwald (sept 1915) et de Kienthal (avril 1916) les bolcheviks ne dominent pas les débats Victoire des révolutions d'octobre + échec des révolutions en Allemagne (hiver 1918-1919) change la donne Le 1° Congrès (1919) Moscou et 9 mars 1919 fondation de l'Internationale Communiste Kominterm) elle reste sans moyen d'action le Kominterm est impuissant face : répression de la République des Conseil en Hongrie (mars-aout 1919) renversement de la République des Soviets slovaques Le II° Congrès (1920) Contexte nouveau : victoire de l'Armée rouge sur les Blancs + avancées en Pologne + dvpt de mvt insurrectionnels Lénine pense que les conditions sont réunies pour une nouvelle vague de révolutions. Moscou juillet- 9 aout 1920. [...]
[...] Gvt doit alors reconnaitre existence d'un syndicat indpdt Solidarnosc La normalisation des relations Est-Ouest : la détente La détente est amorcée dès 1962 au lendemain de la crise des fusées : Télétype reliant Moscou et Washington (téléphone rouge) 1963 : interdiction des essais nucléaires atmosphériques 1968 : Traité de non-prolifération des armes nucléaires Egalement une politique de coup par coup en fonction des circonstances : 1966 : retrait de la France de l'OTAN rapprochement France-URSS 1969 : dvpt de l'ostpolitik de Brandt reconnaissance mutuelle RFA-RDA (en déc 1972) + échanges éco L'année 1972 marque un tournant dans les relations soviéto-américaines : Mai 1972 : Voyage de Nixon à Moscou Accords économiques (importation de technologie et de céréales) Accords sur la limitation des armes nucléaires : SALT-1 (1972) SALT-2 (1979) Rencontre Ford (président USA)-Brejnev en 1974 L'apogée de la détente années 1972-1975 entérinée par un document international : Acte final de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe L'aide apportée aux « Etats progressistes » URSS poursuit la mondialisation de sa politique extérieure en multipliant ses engagements : Afrique : l'URSS encourage l'intervention cubaine en Angola elle se bat aux côtés de la Somalie puis de l'Ethiopie décembre 1979 : intervention soviétique en Afghanistan appui soviétique à l'invasion du Cambodge par le Viêt-Nam Expansionnisme qui inquiète les USA élection de Reagan « empire du mal » : refus des américains de participer aux JO de Moscou refus des soviétiques de participer aux JO de Los Angeles reprise de la course aux armements Au début des années 80 le bilan de la politique extérieure menée par Brejnev s'avère négatif : l'ère de la détente est terminée. [...]
[...] Kh en ressort politiquement affaibli Kh est aussi responsable : De la dégradation des relations sino-soviétiques sur le sujet de la déstalinisation Du schisme avec la Roumanie (Ceaucescu) 1964-1980 : Détente et confrontation La nouvelle équipe autours de Brejnev prend le pouvoir en octobre 1964 Les nouveaux dirigeants usent tour à tour souplesse et fermeté L'URSS et le camp socialiste Il s'agit ici de redresser les positions soviétiques, fortement ébranlées, dans le camp socialiste. Deux méthodes : Souplesse : A l'égard de la fronde roumaine A l'égard de la Hongrie Fermeté : A l'égard de la Tchécoslovaquie où éclate la révolte : Juin 1967 Congrès des écrivains en rébellion ouverte contre la direction du Parti Janvier 1968 : Novotny doit laisser la direction du Parti à Dubcek (socialisme à visage humain) La nouvelle direction du Parti se lance dans une série de réforme dont remise en cause Pacte de Varsov Le printemps de Prague se termine par l'entrée des troupes du Pacte de Varsovie (aout 1968) le bain de sang est évité face à l'attitude pacifiste de la population remplacement de Dubcek par Husak (qui procède à une large épuration) A l'égard de la Pologne où un mvt social se dvp. [...]
[...] Staline se heurte à la puissance de la Yougoslavie : Tito dvp depuis 1945 un programme ambitieux de fédération des puissances balkaniques Création du Kominform (1947) bouleverse les plans d'autonomie de la Yougoslavie, le conflit est inévitable : Mars 1948 : URSS retire ses conseillers de Yougoslavie Juin 1948 : rupture, la Yougoslavie est exclue du Kominform L'exclusion de la Yougoslavie devient un prétexte pour que Staline élimine ttes les forces centrifuges en Europe de l'Est remplacement de nbx dirigeants des démocraties populaires : Gomulka en Pologne Kostov en Bulgarie Rajk en Hongrie Il n'existe désormais plus qu'une voie d'accès au socialisme. [...]
[...] L'aide éco doit (selon Marshall) faire reculer la misère et par là le terreau sur lequel se développe le communisme reprise de l'analyse de Churchill en mars 1946 (« rideau de fer ») La riposte soviétique URSS, Tchécoslovaquie + Pologne refusent le plan Marshall Il apparait nécessaire de prendre en main la situation en Europe de l'Est Conférence des PC en Pologne en sept 1947 débouche sur création du Kominform : Bureau d'informations des PC Jdanov décrit les nouveaux caractères de la politique extérieure soviétique (doctrine Jdanov) : Division du monde en 2 camps : Le camp impérialiste dominé par les USA et qui s'appuie sur des puissances secondaire Le camp anti-impérialiste et démocratique, organisé autour de Moscou On retrouve en 1947 des mots d'ordre qui rappelle le climat de 1928 et la ligne « classe contre classe » Affrotement entre les protagonistes coups de forces qui restent en Europe limités à des rapports de force : Coup de Prague (février 1948) coup d'état déguisé Blocus de Berlin (juin 1948-mai 1949) création RFA (sept 1949) et RDA (oct 1949) Conflits chauds en Asie : 45-49 : guerre civile en Chine débouche sur proclamation de République populaire de Chine (1949) Guerre de Corée (50-53) Guerre d'Indochine, guerre coloniale qui se transforme en conflit de guerre froide Le schisme yougoslave La GF donne un prétexte à Staline pour mettre au pas ce qu'on commence à appeler le camp socialiste. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture