Après avoir précisé les contours du domaine de la politique étrangère aujourd'hui,
nous présenterons quelles notions élémentaires sur les approches théoriques de
l'analyse de la politique étrangère, avant d'examiner l'apport éventuel des concepts
d'analyse des politiques publiques à la compréhension de l'action politique extérieure
de l'Etat
[...] Sous la pression de la Ligue arabe, les troupes britanniques et françaises seront évacuées au début de l'été 1946. Quand De Gaulle démissionne le 20/01/46, la France a retrouvé une place dans le concert des nations, mais elle apparaît souvent à ses alliés comme ayant des ambitions disproportionnées à ses moyens. Après le départ du général et la mise en place du régime parlementaire de la 4e République, la continuité l'emporte en politique de défense et de sécurité. Les évolutions, quand elles se produisent comme en 1947 ou en 1949, sont le résultat d'une adaptation aux évènements internationaux et non d'une divergence de doctrine. [...]
[...] Dans cette période, le pouvoir de décision est très personnalisé et Roland Dumas colle à la vision présidentielle en marginalisant ses services, notamment le CAP dont l'analyse des évènements à l'Est est plus conforme au terrain. Mitterrand veut conserver une relation privilégiée avec Gorbatchev parce qu'il croit sa volonté de réforme sincère, parce que l'URSS est nécessaire au plan mondial pour équilibrer le poids des EU et au plan continental, celui d'une Allemagne réunifiée. C'est le retour de l'alliance de revers. Un traité d'amitié et de coopération est signé entre la France et l'URSS en octobre 1990. [...]
[...] Chirac auquel le président doit largement son élection. Après la démission du gouvernement de Chirac en 1976, le principal parti de la majorité devient très critique de la politique présidentielle, surtout en PE. En dehors de la construction européenne, il n'y a pas sous VGE de changement d'orientation de la politique étrangère, mais plutôt un changement de style (illustré par le slogan de la décrispation et un changement dans la hiérarchie des priorités : - Après l'impératif gaullien de la grandeur (qu'il ne faut pas confondre avec la boursouflure a dit une fois VGE) et la tension avec les EU, la diplomatie giscardienne recherche une place plus modeste mais mieux acceptée dans le concert des nations, une place correspondant mieux à sa situation de puissance moyenne comme le constate le président. [...]
[...] La défense et les rapports Est/Ouest sous Giscard d'Estaing Technocrate de l'économie, surdoué et un brin arrogant, VGE s'est initié à la PEF sous le général De Gaulle et n'avait pas de divergence sérieuse avec les gaullistes sur ce sujet avant 1974. Ainsi quand les députés MRP (ancêtre du parti centriste d'aujourd'hui) ont quitté le gouvernement en désaccord avec la politique européenne du général, après la conférence de presse du 15 mai 1962, VGE est resté et son petit parti libéral des Républicains Indépendants est resté dans la majorité présidentielle, y compris sous Pompidou. Tout au long de son septennat VGE est sous la menace politique du parti gaulliste mené par J. [...]
[...] En pratique, les structures militaires de l'UEO sont entrées en sommeil au profit de l'OTAN. Autre demande française non satisfaite : les possessions françaises outremer (Indochine notamment) ne sont pas couvertes par le traité à l'exception de l'Afrique du Nord. La France revendiquait un rôle de leadership à égalité avec les EU et la GB, mais sa puissance réelle ne lui permettait pas d'y prétendre. Elle siège cependant au groupe permanent (tripartite) du Comité Militaire rassemblant les chefs d'état-major des pays membres de l'OTAN (l'organisation constituée en 1950) ; mais elle échoue à en faire un véritable directoire de l'Alliance. [...]
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