Lula a pris les reines du Brésil dans un contexte difficile, en redonnant l'espoir à une majeure partie de la population découragée et déçue de l'ancienne politique de Cardoso. Dans un premier temps, Lula s'est fixé trois critères principaux pour le choix de ses ministres ; intégrité, compétence et sensibilité sociale. Il est essentiel pour le Brésil désormais de donner une image de sérieux et d'ouverture dans le but de relancer la croissance économique du pays qui permettrait de diminuer le nombre d'importations (...)
[...] Par ailleurs, le gouvernement brésilien aspire à une libéralisation des accès aux marchés internationaux des pays moins développés comme le Brésil ou l'Inde pour obtenir un ordre économique plus juste en ce qui concerne le commerce international. Lula est aussi très intéressé par le sujet du nucléaire, c'est pourquoi très récemment il a reçu à Brasilia le président iranien Mahmoud Ahmadinejad pour le convaincre de respecter l'accord de Vienne dans le but d'arrêter le débat sur le nucléaire. Cette visite a suscité des polémiques au Brésil qui voit d'un mauvais l'œil la venue du président iranien. Par ailleurs, le gouvernement de Lula s'intéresse beaucoup également au continent africain depuis quelques années. [...]
[...] Le Brésil a comme défi de réduire les inégalités qui sont parmi les plus élevées du monde, de plus il est aussi marqué par de très fortes disparités régionales. On peut compter un Brésil développé à un Brésil intermédiaire à 17% et un Brésil pauvre à 33%. Ce pays qui garde encore des traces de problèmes économiques importants voit dans sa politique étrangère un rôle majeur qui lui permet de se développer économiquement et socialement. Le Brésil n'a pas le choix d'intégrer la mondialisation à son mode de fonctionnement et d'en faire un atout. [...]
[...] On remarque également que Lula conduit sa politique étrangère dans l'anti-américanisme et souhaite accéder au statut de pays industrialisé comme la Chine par exemple. On a longtemps considéré que le Brésil n'était pas en mesure de pouvoir espérer détenir une politique étrangère ambitieuse, en raison des nombreuses contraintes aux niveaux social et financier. La décision d'avoir comme priorité l'Amérique du Sud est une décision importante car depuis le XXème siècle le Brésil cherche à être reconnu comme un pays essentiel dans le monde. [...]
[...] Il est essentiel pour le Brésil désormais de donner une image de sérieux et d'ouverture dans le but de relancer la croissance économique du pays qui permettrait de diminuer le nombre d'importations. Le pays recherche une croissance avec équité pour s'axer sur l'économique mais aussi sur l'aspect humain. Le Brésil tente de mener une politique d'ouverture équilibrée avec ses différents partenaires pour augmenter ses exportations. Des négociations sont en cours depuis des années avec la zone de libre échange des Amériques et l'UE qui mettent en jeu plus de 70% des échanges actuels du Brésil. [...]
[...] Pour faciliter la création de cette unité, Lula aimerait à moyen terme développer un Parlement du Mercosur pour établir tous les grands accords communs. A long terme, la création d'une monnaie commune serait le but ultime et permettrait au Paraguay par exemple de se développer et d'arrêter les activités souterraines. Lula a également comme ambition d'intégrer son pays de façon permanente au Conseil de Sécurité de l'ONU pour exprimer les forces politiques de l'ensemble des pays d'Amérique latine. Avec la fin du G8 et l'émergence du G20, le Brésil devient un partenaire écouté et consulté sur la scène internationale. [...]
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