La politique étrangère de la Belgique 

Résumé du document

6 questions concernant la politique étrangère de la Belgique.

Extraits

[...] Même si la colonie belge connue de rapides transformations durant la première moitié du vingtième siècle aves l'augmentation de l'urbanisation et du phénomène de détribalisation, les mouvements en faveur de l'indépendance du Congo ne fut jamais prise aux sérieux par le pouvoir belge. En juin 1955, Baudouin, le Roi des Belges (1930-1993) déclarait encore que « la Belgique et le Congo ne forment qu'une nation[10] ». Cependant, les congolais étaient bien partisans d'une émancipation comme celles qui se propageaient dans le reste du continent africain durant cette période (fin des années 1950). Cette émancipation prit donc la forme d'une révolution qui provoqua une décolonisation du territoire de façon précipitée et « conflictogène ». C'est en substance ce que confirme J.Stengers. [...]

[...] De fait, et la formule de Claude Roosens va dans ce sens et confirme bien la tendance future, « entre la construction européenne et le système international d'une part et la recherche de ses identités internes propres d'autre part, la politique internationale a à rechercher des articulations nouvelles et à élaborer des projets originaux[15] » (ROOSENS, 1998). In « La « petite puissance » : état du débat et application au cas belge » consultable en ligne : https://www.researchgate.net/publication/277003615. « Approche théorique de la politique étrangère des petites puissances. Hymne à la qualité de la diplomatie », In C.Frank et C.Roosens (dir.), La politique extérieure de la Belgique en 1988-1989, Louvain-la-Neuve, Académia p183. Opus Cite, p.194. Ibid., P.193. In, « Congo. Mythes et réalités », Racine, Bruxelles (2007), p.46. [...]

[...] Ensuite, durant la Deuxième Guerre mondiale (1939-1945), de grandes tensions se cristallisèrent entre l'exécutif belge et le nouveau souverain Léopold III (1901-1983), toujours concernant la question de l'Armée allemande et son passage sur le territoire national. La capitulation du Roi le 28 mai 1940 provoqua la rupture entre le souverain et son Premier ministre, Hubert Pierlot. L'évènement fut à l'origine de la « Question Royale » après la guerre, lorsque se posa la question du retour du Roi en Belgique après son exil en Suisse qui dura jusqu'en 1950. Ainsi, nous avons pu brièvement apprécier que durant les deux conflits mondiaux des tensions traversèrent, avec plus ou moins de conséquences, la politique du pays. [...]

[...] Cit., p.210. Propos rapportés par J.Stengers, In, « Congo. Mythes et réalités », Racine, Bruxelles (2007), p.65. Ibid., p.65 C.Franck, « Thématique de la politique étrangère belge », in R. Coolsaet, C.Franck et C.Roosens (dir.), Buitenlandse politiek in België. Politique étrangère en Belgique anno 2002, Studia Diplomatica, Vol. LIV :2001, n°5-6, pp.51 à 66. Op. Cit., pp.51 à 66. [...]

[...] Ibid. in Rik COOLSAET, Belgie en zijn buitenlandse politiek. 1830-1999, Leuven, Uitgeverij Van Halewijck P. 851. [...]