Politique, moyen orient, arabe, israel militaire, strategie, plan economique, Maghreb
La politique de la France envers les Arabes est une politique privilégiée qui tente de mettre en valeur un ensemble de concept pour entretenir de très bonnes relations soit au Maghreb ou au Proche-Orient tout en conservant l'équilibre international et en protégeant ses intérêts.
[...] De fait, la politique africaine de la France a longtemps considéré la Libye comme la puissance dont il fallait, à la demande de nos amis du Sud du Sahara, décourager l'hégémonie. Le succès a fini par récompenser nos efforts, sans pour autant porter préjudice à nos relations à long terme avec Tripoli, sans doute parce que nous nous en sommes tenus à des ripostes mesurées, fussent-elles d'ordre militaire, valant signaux appuyés. Nous avons su aussi convaincre cette intrépide capitale d'abandonner ses tentatives de ne faire qu'un avec Tunis. [...]
[...] Plutôt des politiques. Non pas à cause de variations dans le temps, mais parce qu'il ne peut en être autrement. Le monde arabe est vaste, divers. Les conflits qui l'agitent sont un par un bien délimités à l'intérieur de cet espace, même si de brusques flambées een répandent l'incendie hors de courtes frontières. D'une capitale à l'autre, le poids et la nature des influences étrangères, si déterminantes dans la région, différent grandement. Surtout, en ce qui nous touche, les intérêts ne sont pas les mêmes à Alger et Bagdad, à Beyrouth et à Riyad. [...]
[...] A la différence de l'Egypte, la Syrie conserve une solide réputation d'intransigeance. Tout en considérant comme légitime sa revendication de récupérer le Golan, nous espérons qu'un accord tenant compte également de la sécurité de son voisin soit enfin élaboré et approuvé. Nous regrettons que ce pays, sans le concours duquel aucun équilibre durable ne pourra s'établir dans la région, continue à ne pas être traité par l'Union européenne, et par d'autres entités, aussi favorablement qu'il mériterait de l'être. Son développement économique et donc sa stabilité dépendront en effet, dans une large mesure, de ses liens avec l'Union, maintenant que Moscou a cessé d'être le partenaire privilégié de Damas. [...]
[...] En revanche, dans le domaine des relations extérieures, l'Irak fut mis au ban des nations. Le Conseil de sécurité des Nations unies adopta en avril 1991 une résolution prévoyant un embargo d'achat et de vente sur ce pays tant que, entre autres obligations, il ne rendrait pas inutilisables les armes de destruction massive dont il aurait pu disposer et qu'il ne prouverait pas qu'il s'était mis dans l'incapacité d'en produire d'autres. Notre pays, qui ne s'était pas dissocié de la majorité du Conseil, ne tarda pas cependant, les sanctions s'éternisant, àplaider en faveur d'un adoucissement à des fins humanitaires. [...]
[...] Celle-ci, à l'arrière-plan du conflit israélo-arabe, ne peut, en effet, être considérée comme éludée du seul fait que la guerre civile a pris fin. Certes, c'est là le principal, et la reconstruction de Beyrouth comme l'afflux des capitaux donnent à penser que la paix s'enracine, d'autant que s'estompe le souvenir des souffrances endurées pendant quinze ans d'hostilités et que va bon train la réconciliation des Libanais entre eux. Notre pays n'a pas, pour autant, relâché ses efforts en vue de faire évacuer la zone frontalière du Sud par les soldats israéliens, qui la contrôlent au mépris de tout droit, et de faire hâter le départ des détachements syriens encore cantonnés dans le Centre et le Nord. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture