Selon le Bureau maritime international, plus de 4 000 actes de piraterie ont été enregistrés durant les vingt dernières années. Depuis quelques années, la piraterie maritime connaît une très inquiétante expansion.
Puissamment armés et organisés comme des commandos militaires, les pirates somaliens menacent la sécurité de routes pour la marine marchande.
La piraterie maritime moderne prend indifféremment pour cible des navires de commerce ou de pêche que des bateaux de plaisance sans attention particulière pour la nationalité du navire attaqué. Ces actions sont la plupart du temps violentes, les pirates n'hésitent pas à se servir de fusils d'assaut ou de lance-roquettes (...)
[...] La piraterie ne concerne pas seulement le domaine maritime. Le mot pirate est utilisé aussi dans différents contextes autres que celui de la mer : Il y a le pirate de la route que l'on appelait autrefois voleur de grand chemin le pirate informatique qui est un individu qui effectue des détournements de fonds via par Internet ou encore des copies d'œuvres sans respecter le droit d'auteur ou le copyright. On parle parfois de pirates dans le cas d'actes politiques et terroristes : c'est le cas des pirates de l'air. [...]
[...] Cependant, cette protection ne peut pas être utilisée sur tous les navires, car l'électricité peut provoquer des explosions sur des pétroliers ou des méthaniers, par exemple. Armes de guerre. Face aux pirates, certains proposent que les équipages soient dotés d'armes de guerre. Mais cela supposerait un entraînement ainsi qu'un contrôle très strict de l'armurerie. Des solutions non létales et ne nécessitant pas d'implication directe des membres d'équipage sont préférées par les armateurs. La vigilance et l'anticipation. D'après de nombreux experts, la meilleure défense contre les pirates est le maintien d'une vigilance appuyée, avec l'utilisation de systèmes modernes de détection à longue portée. [...]
[...] La stratégie internationale devrait favoriser la stabilisation de la somalie dans la lutte contre la piraterie : la renaissance de la nation et de la souveraineté somalienne pourra grandement réduire les activités des pirates car ces derniers profitent de la situation. La solution doit être maritime et terrestre, socio-économique, financière et policière. Il s'agit de tracer et geler les avoirs des pirates et de les poursuivre en justice, de pacifier et de développer la Somalie, de démanteler les réseaux criminels. [...]
[...] Le percement du canal de suez en a fait une zone stratégique d'échange (notamment entre l'Afrique de l'est et le continent asiatique), c'est une voie de navigation maritime mais aussi une des principales voies d'exportation du pétrole. Il est donc compréhensible que les pirates s'attaquent à cette zone où les passages de tankers (transport de pétrole et de gaz) et de cargos de matières premières (provenant du continent africain) sont fréquents. La Somalie est depuis plusieurs années plongée dans une guerre civile, l'état chaotique et le manque de pouvoir d'un gouvernement central laissent place à une perpétuation d'activités criminelles ; on note d'ailleurs une corrélation entre le début de la guerre civile et l'augmentation des actes de piraterie maritime ! [...]
[...] Parmi eux, on peut compter des pêcheurs, des militaires qui fournissent le matériel d'attaque (armes et bateaux). Il est devenu monnaie courante dans ces pays d'être pirate, cela en deviendrait même une fierté et revendiquent leur statut. ANNEXES Annexe 1 : Piraterie maritime : comment la technologie peut protéger les navires (http://www.lepoint.fr) Les attaques de pirates contre les navires se multiplient au large des côtes somaliennes, et les armateurs se penchent de plus en plus sérieusement sur les solutions technologiques de sécurisation des navires. [...]
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