Neutralité, guerre, devoir d'abstention, impartialité, droit d'inviolabilité, principe de liberté, relations internationales, protection des ressortissants, Suisse, guerre de Trente ans, cohésion nationale, faillite économique, problème éthique, États-Unis, blocus, opinion publique, Ukraine, sanctions économiques, Russie, Nations Unies
D'un point de vue étymologique, neutre vient du latin neuter qui signifie « ni l'un ni l'autre ». Si l'on s'en réfère à la définition du dictionnaire, être neutre correspond au fait de ne pas participer à un conflit ou de s'abstenir de prendre parti. Lorsqu'on évoque la neutralité d'un pays, on fait exclusivement référence au fait de ne pas vouloir participer à une guerre. Mais peut-on donc rester neutre dans un monde en guerre??
[...] Peut-on rester neutre dans un monde en guerre ? D'un point de vue étymologique, neutre vient du latin neuter qui signifie « ni l'un ni l'autre ». Si l'on s'en réfère à la définition du dictionnaire, être neutre correspond au fait de ne pas participer à un conflit ou de s'abstenir de prendre parti. Lorsqu'on évoque la neutralité d'un pays, on fait exclusivement référence au fait de ne pas vouloir participer à une guerre. Mais peut-on donc rester neutre dans un monde en guerre ? [...]
[...] Parmi les exemples les plus célèbres, nous pouvons citer celui des États- Unis. Après 3 ans de neutralité affirmée, les Américains décident de rompre le pacte et de s'engager dans le premier conflit mondial. Les raisons qui les poussent à s'impliquer sont nombreuses et parmi les plus significatives il y a les motifs économiques liés au blocus de l'Atlantique et à la crainte du non-remboursement de ses partenaires anglais et français, mais aussi le poids de l'opinion publique, constituée en grande partie d'immigrés qui souhaitent que les États-Unis s'impliquent dans le conflit pour aider ses concitoyens. [...]
[...] Cette partie aborde la théorie du principe de neutralité et, même si le cas de la Suisse en constitue un exemple concret, il n'est pas toujours évident de maintenir ce principe de neutralité tant il peut créer la faillite économique d'un État et poser une question de nature éthique. II. Mais des exceptions persistent A. Des raisons de natures diverses peuvent conduire à rompre le principe de neutralité S'en tenir au principe de neutralité nécessite de maintenir des efforts constants et durables. L'histoire mondiale est là pour nous rappeler que des États ayant fait vœu de neutralité ont fini par ne plus respecter leurs engagements et par basculer dans un conflit armé. [...]
[...] Le choix de ce régime est déterminé par la neutralité de droit qui confère aux nations l'adoptant plusieurs devoirs. Le premier d'entre eux est le devoir d'abstention qui consiste pour un État neutre à ne pas apporter son aide à un État qui prend part à une guerre ; le second est le devoir d'impartialité, qui consiste à traiter toutes les nations belligérantes sur un pied d'égalité, le troisième est le droit d'inviolabilité, qui permet à un État neutre de ne pas être envahi et, enfin, le quatrième est le principe de liberté des relations internationales qui donne la possibilité à l'État neutre de poursuivre ses activités commerciales internationales, même avec un pays en guerre. [...]
[...] Le droit international le permet et il offre des garanties à cet égard. Cependant, force est de constater que certaines nations n'ont pas toujours respecté ce principe et cela peut être tout à leur honneur tant des problèmes d'éthique à maintenir absolument ce pacte peuvent émerger. L'actualité est ainsi là pour nous le rappeler, et, une fois de plus, la position de la Suisse vis-à-vis de l'Ukraine pose question. Cette dernière a été sommée de prendre des sanctions économiques contre la Russie suite à son adhésion aux Nations Unies et à enfin s'engager pour une cause noble. [...]
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