C'est dans ce sens qu'a été instituée en 2001 l'Union Africaine qui présente le grand avantage de proposer une réponse rationnelle et économiquement argumentée aux problèmes de développement africain. Seule une structure économique cohérente sera en effet en mesure d'assurer la survie de la culture africaine et d'éviter l'éclatement de l'Afrique entre différentes zones d'influence: Monde Arabe, anciennes colonies européennes et Etats-Unis.
Malgré des chiffres relativement faibles, le continent africain participe à sa manière à la mondialisation. Ce phénomène se traduit par des disparités dans l'intégration africaine face à l'économie mondiale (I) qui laissent à penser que la mondialisation qui touche le reste du monde semble devoir être adaptée aux exigences du continent africain (II)...
[...] Il en résulte une nette marginalisation de l'Afrique tant au niveau des flux commerciaux et technologiques que financiers. Près de quarante années après les vagues d'indépendance, la part des produits primaires dans les exportations stagne toujours autour de 90%. De plus, le revenu moyen africain représentait il y a trente ans 14% du revenu des pays développés contre seulement aujourd'hui. Certes, pour enrayer ce cercle vicieux, l'Afrique reçoit beaucoup d'aides de bailleurs de fonds - institutions et États comme le fait le Danemark pour le Burkina Faso, la Grande-Bretagne pour la Sierra Léone ou les Etats-Unis pour le Nigeria. [...]
[...] Malgré des chiffres relativement faibles, le continent africain participe à sa manière à la mondialisation. Ce phénomène se traduit par des disparités dans l'intégration africaine face à l'économie mondiale qui laissent à penser que la mondialisation qui touche le reste du monde semble devoir être adaptée aux exigences du continent africain (II). I. Les disparités de l'intégration africaine face à l'économie mondiale Le contient africain dans son ensemble paraît surtout subir la mondialisation plus que réellement y participer sur une base volontaire. [...]
[...] Le Maghreb a ainsi l'ambition de devenir un espace d'échange entre l'Afrique et l'Europe. Concernant les grandes puissances de l'Afrique que sont le Nigeria et l'Afrique du Sud, elles représentent une forte partie des agrégats du continent. Ainsi, l'Afrique du Sud concentre la moitié des emplois salariés, du réseau ferroviaire et de la consommation énergétique du sous-continent. On peut également distinguer les grandes économies exportatrices - comme le Kenya, le Cameroun ou la Côte d'Ivoire - qui sont actuellement en crise du fait de crises politiques internes ou de prix internationaux déprimés. [...]
[...] En 2000, les accords de Cotonou sont signés avec 77 pays ACP. Ces accords suppriment les mécanismes de compensation et reposent sur un partenariat économique fondé sur le libre échange. En marge, de ces accords, il est à noter que les anciennes puissances coloniales ont gardé des liens étroits avec leurs anciennes colonies, notamment en ce qui concerne les expériences culturelles. Il en est ainsi du Commonwealth ou de la francophonie. Par ailleurs, depuis 1966, les Etats-Unis se sont engagés dans une politique de rapprochement avec l'Afrique. [...]
[...] D'autres envisagent à terme une spécialisation africaine dans l'industrie manufacturière. Par ailleurs, la recherche du juste milieu entre ouverture commercial et stabilité doit obligatoirement passer par une nécessité d'assurer à l'Afrique une certaine autonomie par rapport aux fluctuations du marché. Il conviendrait donc de passer de préoccupations d'équilibre à court terme à des objectifs de reprise d'un financement des investissements productifs et sociaux à moyens et longs termes. Créer un environnement stabilisé permettant le risque d'investissement, en favorisant la reconstitution des Etats dans leurs fonctions essentielles permettrait également à l'Afrique de participer à sa manière et de façon plus active à la mondialisation qui est également le but principal du NEPAD. [...]
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