L'attentat du 11 septembre 2001 et plus récemment l'enlèvement pendant plus de 3 mois des journalistes français Georges Malbrunot et Christian Chesnos montrent le réel marasme et le conflit international qui subsistent entre les pays. Tous ces conflits à dimension mondiale et l'évolution préalable des échanges, sont incarnés par la mondialisation. La mondialisation est un processus historique qui est le fruit de l'innovation humaine et du progrès technique, elle évoque l'intégration croissante des économies dans le monde entier c'est-à-dire la libre circulation des capitaux, des marchandises et des hommes au niveau mondial. La mondialisation n'est pas un phénomène récent, la révolution industrielle et les théories libérales de SMITH et RICARDO marquent un point de départ à la mondialisation. Cette tendance à l'internationalisation des échanges fut renforcée au XXième siècle où la croissance économique à été sans précédent : le PIB mondial par habitant a presque quintuplé, de plus l'impulsion de la Seconde guerre Mondiale (qui a incité les grandes puissances commerciales à importer de grandes quantités de biens de consommations et de matériels d'armement) a favorisé les échanges. Grâce à la mondialisation des marchés, il est possible de tirer parti de marchés plus nombreux et plus vastes dans le monde. On a ainsi accès à davantage de capitaux et de ressources technologiques, les importations sont moins coûteuses et les débouchés pour les exportations sont élargis. Cependant, les marchés ne garantissent pas nécessairement que cette efficience accrue profite à tous. Certaines nations sont victimes de détérioration des termes de l'échange, d'un pillage de leurs ressources. Ces pays doivent être prêts à lancer les politiques indispensables à leurs survie, et dans le cas des plus pauvres, l'appui de la communauté internationale est relativement peu présent. Dans ce cas, il apparaît évident de se demander si l'on peut concevoir une mondialisation plus équilibrée et plus équitablement partagée ? Dans une première partie nous montrerons qu'une mondialisation plus équilibrée est envisageable notamment à travers l'OMC et ses organes de contrôle, cependant dans une deuxième nous verrons qu'il est difficile de prendre le dessus sur un clivage nord-sud et dans une dernière partie nous verrons quelles sont les solutions envisageables pour concevoir une meilleure mondialisation.
[...] BIOBLIOGRAPHIE OUVRAGES André FOURÇANS, L'economie Expliquée À Ma Fille André FOURÇANS, La Mondialisation Racontée À Ma Fille Sylvain ALLEMAND & Jean-Claude Ruano Borbalan, La Mondialisation Melvyn KRAUSS, How Nations Grow Rich SITES INTERNET http://www.ac-versailles.fr http://www.monde-diplomatique.fr http://www.assemblee-nationale.fr Divers sites traitant de la globalisation/mondialisation. [...]
[...] CONCLUSION La mondialisation serait la cause de tout. Elle sert à dénoncer toutes sortes de problèmes pour la plupart anciens et pas nécessairement liés les uns aux autres : la pauvreté dans le monde, les inégalités entre les pays et au sein des pays, l'exploitation des enfants, la violence urbaine Ce que l'on impute à la mondialisation n'est souvent que l'expression d'un autre phénomène : la construction européenne, la restructuration d'un secteur industriel sous l'effet d'une innovation technique ou du développement des services. [...]
[...] Nous sommes certains qu'un monde meilleur est possible. Nous sommes en quête d'un processus de mondialisation ayant une forte dimension sociale fondée sur des valeurs universellement partagées et sur le respect des droits de l'homme et de sa dignité; une mondialisation qui soit juste, ouverte à tous, gouvernée démocratiquement, et qui offre une chance et des avantages concrets à tous les pays et à tous leurs habitants. Les orientations qu'il faudrait suivre sont les suivantes : - Une action centrée sur les personnes. [...]
[...] Car le développement d'une dette entraîne non seulement une dépendance, mais exige un remboursement la plupart du temps supérieur à la dette même. Dans un tel cas, les pays sous-développés n'ont que peu de chances de s'en sortir. Les entreprises multinationales qui exploitent leurs employés sont d'ailleurs la principale cause de cet endettement. Les employés qui tentent de s'organiser en syndicats sont menacés d'une délocalisation de la production par les employeurs. Des projets tels que l'ALENA et la ZLEA sont de plus au cœur de l'exploitation de la main-d'œuvre. [...]
[...] Les pays les plus riches sont donc ceux où le gouffre entre riches et pauvres est le plus grand. La concentration de la richesse et la mauvaise répartition de celle-ci y sont pour beaucoup de la richesse mondiale est détenue par 5 pays, les Etats-Unis, le Royaume- Uni, le Japon, l'Allemagne et la France. Au niveau international, la prospérité des nations industrialisées est allée de pair avec une hausse de pauvreté massive dans les pays en voie de développement. Les riches deviennent donc plus riches, et les pauvres plus pauvres. [...]
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