Selon les auteurs de l'ouvrage "Peace and conflict studies", "une perspective orientée en faveur de la paix condamne non seulement les attaques terroristes, mais aussi les réponses violentes à ces attaques." La violence est en effet selon Barash et Webel, "toujours contreproductive." De ce fait, il convient d'envisager une ou des voies alternatives pour ce qui est de la réponse apportée au terrorisme.
Le terrorisme est un concept complexe, qui ne fait pas consensus dans sa propre définition et contre lequel au XXIe siècle s'est développé une nouvelle forme de guerre : la guerre contre le terrorisme. Celle-ci, largement légitimée par les États-Unis et leurs alliés semble pourtant devoir faire face à nombre de limites aux vues du bourbier dans lesquels se retrouvent actuellement des pays comme l'Irak et l'Afghanistan.
Non seulement les situations politiques et économiques dans ces pays sont catastrophiques, mais aussi force est de constater que la menace du terrorisme est loin d'être éradiquée.
Ainsi, il convient de s'interroger sur les potentielles alternatives non violentes à la lutte contre le terrorisme. En prenant en considération les différentes options proposées par les auteurs Barash et Webel, il semble opportun de s'intéresser à leur application dans notre monde actuel.
[...] Ainsi il convient de s'interroger sur les potentielles alternatives non violentes à la lutte contre le terrorisme. En prenant en considération les différentes options proposées par les auteurs Barash et Webel, il semble opportun de s'intéresser à leur application dans notre monde actuel. Dans un premier temps, il est nécessaire de considérer le rôle des institutions internationales qui selon Barash et Webel, devraient être autorisées à amener devant la justice les auteurs de ces crimes contre l'humanité tels que les actes de terrorisme. [...]
[...] Certes L'ONU se fait entendre, comme on a pu le constater lors de l'affaire d'Abousfian Abdelrazik, ce Canadien coincé au Soudan que le gouvernement conservateur ne voulait pas ramener au pays, et qui finalement peut rentrer grâce à l'intervention d'un haut représentant de l'ONU. Mais force est de constater qu'il n'existe pas encore de véritable justice internationale faisant face au terrorisme. Pour expliquer cette situation, on ne peut que prendre en compte l'unilatéralisme avec lequel les Etats-Unis ont agi dans cette guerre contre le terrorisme. [...]
[...] Barack Obama a ainsi impulsé la nouvelle stratégie politique des Etats-Unis qui consiste à privilégier la démocratie en dialoguant avec tout le monde, y compris l'Iran et la Syrie. Il est cependant encore trop tôt pour connaître les répercussions de ce retrait des troupes d'Irak, et les inquiétudes citées précédemment sont toujours d'actualité quant à l'avenir du pays et du terrorisme qui pourrait s'y développer. On l'aura compris, la stratégie d'occupation des territoires n'est pas une solution pour vaincre le terrorisme, au contraire. [...]
[...] De fait il semble nécessaire de s'interroger face à la seconde alternative non violente décrite par Barash et Webel qui consiste au retrait des troupes d'occupation. Comme nos auteurs l'expriment, il semble que l'occupation d'un territoire est historiquement et actuellement probablement la principale raison politique des attaques terroristes envers les pouvoirs occupants, et leurs citoyens, localement et globalement Dès lors les Etats-Unis et leurs alliés devraient sérieusement reconsidérer leur stratégie politique au Moyen-Orient. Mais si le retrait des troupes peut être une alternative non violente pour contrer le terrorisme, on ne peut cependant négliger toutes les conséquences que ce retrait implique, notamment en ce qui concerne l'Irak. [...]
[...] De plus, comme l'explique Guiguère dans son article, il est essentiel d'être en position de force pour entreprendre un processus de négociation avec les talibans modérés. Or lorsque les forces internationales n'arrivent pas à venir à bout des talibans, ils semblent plutôt que ce soit ces derniers qui tiennent une position de force. Enfin on ne peut que constater que les récentes fraudes électorales font aussi obstacles aux négociations politiques. Ainsi la négociation en Afghanistan semble être une entreprise complexe qui demandera encore du temps. En conclusion, les alternatives non violentes au terrorisme existent et l'Histoire fait preuve de leur fonctionnement. [...]
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