Guerre froide, réorganisation du monde, Seconde guerre mondiale, partage du monde, chute du mur de Berlin, URSS Union des Républiques Socialistes Soviétiques, Etats-unis, accord Blum-Byrnes, Bretton Woods
En février 1945, Churchill, Roosevelt et Staline se réunissent à Yalta en Crimée, afin de définir un « nouvel ordre mondial », alors que la guerre n'est pas encore terminée. De cette conférence va résulter un partage du monde entre les vainqueurs, dans un contexte chaotique (près de 60 millions de morts, dont la moitié de civils). La capitulation du Japon le 2 septembre 1945 vient définitivement mettre un terme au conflit armé. Pour autant, les lendemains de la Seconde Guerre mondiale ne sont pas des temps de paix, et plus qu'un partage du monde, il serait juste de parler d'une division dans les décennies qui suivent.
[...] Les trois grands vainqueurs (on note l'absence de la France) vont établir les zones d'influence sur le vieux continent. D'abord, le meilleur exemple de ce partage fut la division de l'Allemagne en quatre zones, afin « d'anéantir le militarisme et le nazisme allemands et de faire en sorte que l'Allemagne ne puisse plus troubler la paix mondiale ». En 1949, ce seront ces premiers tracés qui définiront la séparation entre la République Fédérale d'Allemagne (ouest) et la République Démocratique Allemande et la division entre l'Union Soviétique et les Etats Unis. [...]
[...] C'est le même modèle actuellement dans la guerre au Yémen. On peut alors se demander, s'il n'y a pas un risque de retomber dans une forme de « guerre froide » contemporaine ? [...]
[...] Cette doctrine est universaliste. Face à cette vision du monde et de l'Homme, on a la doctrine libérale américaine. Cette position se base en partie sur le protestantisme, qui donne une grande place à l'importance de l'individu et à ses libertés. La traduction de cela à l'échelle d'une société aboutie à une économie de marché, et au libre-échange capitaliste. Par ailleurs, les USA sont alors interventionnistes, notamment en Amérique du Sud qu'ils considèrent comme leur pré-carré. C'est cet interventionnisme qui sera reproché aux Etats Unis, aujourd'hui encore (en Irak en 2003 par exemple), et considéré comme une forme d'impérialisme. [...]
[...] A partir de là, le monde est « politiquement partagé ». Cependant, la révolution industrielle, qui s'est accélérée au XIX et XXeme siècle, a mené l'Occident vers un système capitaliste, et vers une économie de marché. Les rapports financiers et le commerce devenant ainsi très importants, le sujet économique fut aussi bouleversé au lendemain de la guerre. Le nouvel ordre économique sera imposé par les accords de Bretton Woods. Ces accords font référence aux décisions prises dans la conférence qui, en juillet 1944, a réuni 44 pays afin d'établir un nouveau modèle économique mondial d'après-guerre où les règles du commerce et les relations financières entre les pays les plus industrialisés seraient établies. [...]
[...] Par ailleurs, la question de l'Allemagne est fondamentale dans cette opposition entre le bloc de l'Est et de l'Ouest. Effectivement, l'adhésion de la RFA au traité de l'Atlantique nord (OTAN) au moment de la ratification des accords de Paris le 9 mai 1955, sera l'une des raisons de la création du Pacte de Varsovie. Militairement, le monde se divise alors clairement en deux camps bien distincts. Pour autant, cette guerre n'est pas une guerre classique puisque les belligérants utilisent des moyens non coercitifs. [...]
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