L'attribution première de l'OPEP est de réguler la production et le prix par un effort coordonné de ses pays membres, notamment en instituant un système de quotas de production. Ils s'accordent sur la quantité de pétrole exporté, ce qui influence le prix du marché. Le cartel de l'OPEP détient 75% des réserves estimées de pétrole et fournissent aujourd'hui 40% de la production mondiale. En ce qui concerne les transactions de pétrole elles se font en dollars US, le changement de la valeur du dollar par rapport aux monnaies des pays producteurs affecte donc les décision de l'OPEP quant à la quantité à produire. En termes pratiques, il y a eu nationalisation de l'exploitation pétrolière. l'OPEP fixa les prix de vente du brut de 1970 à la moitié des années 1980. Par la suite, le cours des prix du baril dépendirent de l'offre et de la demande sur le marché mondial.
[...] Cela pourrait empêcher les cours de baisser fortement. Mais, en revanche, la demande pourrait bien chuter à cause des effets de substitution : l'énergie nucléaire et des énergies nouvelles apparaissent sur le marché de l'énergie. Les consommateurs peuvent aussi économiser l'énergie quand elle devient trop chère (on a vu la révolution opérée de ce point de vue pour les automobiles ou le chauffage domestique). Du côté de l'offre de produits pétroliers, la reprise de l'exploitation des puits irakiens et le nouvel acheminement du pétrole du Caucase vont modifier les perspectives de la concurrence. [...]
[...] Pourtant, l'économie saoudienne, très dépendante des revenus pétroliers, est vulnérable aux chocs externes. Et, si l'économie du pays ne semble pas pour l'heure être affectée par l'instabilité régionale et les menaces terroristes, ces dernières constituent cependant un élément aggravant, si l'on tient compte des doutes quant à la succession du roi Fahd, les difficultés du roi Abdallah à poursuivre les réformes et le conservatisme qui freine la libéralisation économique et politique du royaume saoudien. Dans un contexte international, toujours plus demandeur et consommateur de pétrole et avec des prix du pétrole aussi élevés, sans aucun doute, l'économie saoudienne a encore de beaux jours devant elle. [...]
[...] L'attribution première de l'OPEP est de réguler la production et le prix par un effort coordonné de ses pays membres, notamment en instituant un système de quotas de production. Ils s'accordent sur la quantité de pétrole exporté, ce qui influence le prix du marché. Le cartel de l'OPEP détient 75% des réserves estimées de pétrole et fournit aujourd'hui 40% de la production mondiale. En ce qui concerne les transactions de pétrole, elles se font en dollars US, le changement de la valeur du dollar par rapport aux monnaies des pays producteurs affecte donc la décision de l'OPEP quant à la quantité à produire. [...]
[...] Néanmoins, cette diversification prendra du temps, car elle implique, d'une part, la construction de nouvelles infrastructures de transport, comme un oléoduc traversant le Panamá pour ouvrir une voie vers la côte pacifique et, d'autre part, l'adaptation des raffineries. Il apparaît clairement que le développement futur du Venezuela se fera autour des hydrocarbures. Le gouvernement entend produire 5 millions de barils par jour d'ici à 2007. Un pari audacieux, car la dépendance du Venezuela à ses hydrocarbures est à la fois un ciment pour l'OPEP, et un facteur d'instabilité. [...]
[...] Au marché actuel se substituera alors le nouveau marché du pétrole, et l'OPEP se dissoudra dans la loi de l'offre et de la demande. Outre cette vision assez pessimiste du devenir de l'OPEP, l'on peut aussi très bien envisager que l'OPEP perdra de son influence non pas parce que le pétrole ne sera plus une affaire politique ce qui semble assez difficile à concevoir mais parce que les pays non OPEP auront pris une importance plus grande sur le marché, comme en témoigne la relative diminution de la part de l'OPEP dans les échanges énergétiques. [...]
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