La Première Guerre Mondiale, est appelée « mondiale », alors que son champs géographique touche uniquement l'Europe, et même plus précisément la France et l'Allemagne. A cette époque, en effet, un conflit « européen » apparaît comme un conflit mondial, ce qui prouve la place centrale de l'Europe à l'époque.
La paix établie après la Première Guerre Mondiale est une paix de vainqueurs. Elle est formée par le « camps allié » : les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni, l'Italie et leurs partenaires. Les « alliés » s'opposent aux « puissances centrales » : Allemagne, Empire d'Autriche-Hongrie, Empire ottoman). Cette paix de 1919-1920 est aussi, dans le même temps, une paix de traités. Cela contraste avec 1945. Les vainqueurs vont signer ces actes diplomatique avec chaque vaincus des puissances centrales. Le plus connu est le Traité de Versailles du 28 juin 1919, signé avec l'Allemagne. Il y a aussi le Traité de Saint-Germain-en-Laye du 10 septembre 1919, signé avec l'Autriche, qui consacre la mort de l'Empire Austro-Hongrois ; le Traité de Neuilly du 27 novembre 1919, signé avec la Bulgarie ; le Traité de Trianon du 4 juin 1920, signé avec la Hongrie ; le Traité de Sèvres du 10 août 1920, signé avec la monarchie ottomane ; la monarchie turque s'étant effondré et une nouvelle république s'étant installée, ce traité va être modifié par le Traité de Lausanne du 14 juillet 1923.
Ces traités vont avoir pour but de concrétiser différentes politiques internationales.
La paix est, certes, une paix autoritaire imposée par les vainqueurs, et nourrie du nationalisme qui existe alors en France avec Clemenceau et en Italie. Le but est de briser la puissance de l'Allemagne. Mais il existe également un idéal de paix beaucoup plus démocratique.
[...] Le nouvel Etat devient donc un Etat multinational, et ceci une cause de fragilité. Il faut dire que l'antagonisme entre tchèques et allemands existe toujours, et cet antagonisme est d'autant plus exacerbé que nombre de régions sudètes ont été transférées à la Tchécoslovaquie pour des raison économiques ou stratégiques. A côté de ce premier antagonisme, il en existe un second entre les slovaques et les hongrois. Enfin, les slovaques sont essentiellement des agriculteurs et éprouvent de la jalousie à l'égard des tchèques qui sont plus riches. [...]
[...] Rapidement, les dirigeants polonais de cette zone vont s'opposer aux allemands, et, finalement, un Comité national polonais va s'installer à Paris pour soutenir les Alliés. Lors de la victoire, les vainqueurs vont donc rétablir la Pologne indépendante. Le Traité de Versailles va établir les bases d'un règlement des frontières, mais le problème va se compliquer à cause de populations allemandes dans la zone polonaise. Il faut dire que les statistiques linguistiques ne sont pas précises. Dans certaines zones, la conscience nationale des polonais a disparue : on continue à parler polonais mais on délègue des candidats allemands aux élections législatives. [...]
[...] Les Etats- Unis vont refuser de ratifier le Pacte de la SDN. Aussi, en 1926, ils seront remplacés au Conseil par l'Allemagne. Il y à côté des membres non permanents, mais cette distinction va rapidement disparaître. D'autre part, ce Conseil, bien qu'il soit restreint à certains Etats, a peu de pouvoirs : il ne peut pas imposer de décisions à un Etat, comme l'Assemblée générale. Enfin, il y a également un Secrétariat général de la SDN ; ce secrétariat va assurer les services d'une administration internationale : il vise à faire l'organisation et à organiser les conférences et réunions réunies sous son égide. [...]
[...] Cette paix de 1919-1920 est aussi, dans le même temps, une paix de traités. Cela contraste avec 1945. Les vainqueurs vont signer ces actes diplomatique avec chaque vaincus des puissances centrales. Le plus connu est le Traité de Versailles du 28 juin 1919, signé avec l'Allemagne. Il y a aussi le Traité de Saint-Germain-en-Laye du 10 septembre 1919, signé avec l'Autriche, qui consacre la mort de l'Empire Austro-Hongrois ; le Traité de Neuilly du 27 novembre 1919, signé avec la Bulgarie ; le Traité de Trianon du 4 juin 1920, signé avec la Hongrie ; le Traité de Sèvres du 10 août 1920, signé avec la monarchie ottomane ; la monarchie turque s'étant effondré et une nouvelle république s'étant installée, ce traité va être modifié par le Traité de Lausanne du 14 juillet 1923. [...]
[...] Les Alliés vont aussi se montrer incapables d'adopter une attitude commune face à l'Union soviétique. Pendant les négociations du Pacte germano-soviétique de 1939, les Russes mènent des négociations concurrentes avec les français et les anglais. Ces-derniers sont incapables de proposer une alternative sérieuse pour lutter contre l'ennemi soviétique. Il espère que l'Union soviétique pourra récupérer des positions perdues en Europe centrale lors des traités de paix. Lorsque Hilter décide d'envahir la Pologne, la Russie récupèrera une partie du territoire annexé. [...]
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