L'économie internationale est de plus en plus globalisée, de plus en plus interconnectée. Les facteurs de production, le travail et le capital sont de plus mobiles. Les transactions financières se font quasiment instantanément, et atteignent un montant quotidien qui avoisine le PIB annuel de la France. Un tel développement du champ économique dans le système international a nécessité la construction d'un ordre économique international suffisamment institutionnalisé pour pouvoir le réguler.
Le système international contemporain se caractérise donc par des relations interétatiques de plus en plus fréquentes, et un besoin de gestion et de rationalisation des flux toujours plus importants. Les Organisations intergouvernementales (OIG) sont apparues dans le champ international afin de créer un espace permettant aux acteurs étatiques d'atteindre des objectifs communs. Même si la typologie des OIG économiques est complexe, elles ont en commun de vouloir instaurer un minimum de régularité et de prévisibilité dans le champ international.
Une Organisation internationale est avant tout une association d'États dotée d'un appareil permanent, d'organes communs, chargés de la réalisation des intérêts communs par une coopération entre eux. Pour qu'elle soit réellement opérante, une OIG doit être fortement institutionnalisée.
Aujourd'hui, la présence des OIG au sein du système international est admise dans les RI. Les Etats adhèrent aux régimes économiques constitués par les OIG car ils ont des objectifs convergents. Le but des OIG est d'agencer le comportement de ces acteurs pour les intérêts personnels soient relégués derrière les intérêts partagés. Ainsi, les OI commerciales et financières en abaissant les couts du commerce international rendent attractif le fait d'y adhérer.
Pourquoi les crises se répètent-elles inlassablement ? Les OIG ne sont-elles plus efficaces ? Peut-on voir dans la persistance des crises économiques une incapacité des OIG à réguler l'économie internationale ?
[...] Une Organisation internationale est avant tout une association d'États dotée d'un appareil permanent, d'organes communs, chargés de la réalisation des intérêts communs par une coopération entre eux. Pour qu'elle soit réellement opérante, une OIG doit être fortement institutionnalisée. Une fois institutionnalisées, elles forment un régime économique, que Krasner définit comme un espace qui suppose l'existence de principes normes règles et procédures qui structurent un domaine de coopération internationale. Aujourd'hui, la présence des OIG au sein du système international est admise dans les RI. [...]
[...] Dans un tel modèle, l'usage de la force n'est d'aucune utilité, et seuls le respect de la norme et de la règle compte. Pourquoi les Etats s'infligeraient-ils des contraintes à prendre des engagements qui pourraient nuire à leur économie ? Ce paradoxe apparent s'explique par le fait que quitter le cadre multilatéral, ne pas obéir aux règles établies par un régime représente un coût, celui d'être marginalisé, d'être exclu des gains absolus liés au libre-échange La crise de 1929 et les conséquences de l'absence de régulation économique. [...]
[...] C'est un changement considérable, puisque cette dérégulation est voulue, en raison d'une croyance répandue qui consiste à croire en l'autorégulation de l'économie internationale. Ce n'est pas que les OIG ont mal fait, c'est qu'elles n'ont rien fait. Comme il n'y avait plus aucune réglementation en vigueur, on a assisté à une explosion des flux de capitaux qui se déplacent là ou le rendement est le plus élevé, ce qui a généré des mouvements spéculatifs dont les effets ont été amplifiés par la suppression de l'encadrement du crédit ou encore la levée du contrôle des changes. B. [...]
[...] En effet, ce sont des organisations socialement construites, donc elles vont refléter les valeurs dominantes du système international. Bien que récentes dans le système international, elles n'en constituent pas moins un échelon important car elles ont accompagné tout au long de la deuxième moitié du XXe siècle le développement de l'économie mondiale. Leur existence et leur nécessité ne sont pas remises en question, puisqu'on constate une forte attente, une forte demande de la part des acteurs étatiques. Les capacités de régulation des OIG peuvent donc être nuancées puisque ces capacités dépendront directement des pouvoirs que leur délègueront les Etats. [...]
[...] Les plans d'ajustement structurel, outil de prédilection des OIG pour imposer des réformes structurelles aux pays du Sud ingérence économique . Les programmes d'ajustement structurel regroupent les conditions posées par le FMI au rééchelonnement de la dette des pays en développement à partir des années 1980. Visant au rétablissement des balances commerciale et financière extérieures, ils préconisent une baisse des dépenses publiques, ainsi que des mesures structurelles du type privatisations, libre circulation des capitaux . Dans un premier temps, on laisse un pays s'endetter sans trop de restriction Les OIG actuelles sont elles responsables des crises ? [...]
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