Le pétrole est un « lien technique » entre une économie nationale donnée et un ou plusieurs fournisseurs extérieurs : il soulève donc un enjeu de souveraineté, révélé de manière soudaine et forte au début des années 1970. L'Irak est un pays du Moyen-Orient qui possède d'importantes ressources pétrolières ce qui lui vaut un intérêt particulier de la part des pays développés.
L'Irak (ou Iraq) est l'un des pays clés du Proche-Orient. Situé au nord de la péninsule arabique, il couvre une grande partie de la Mésopotamie, considérée comme l'un des berceaux de la civilisation. La capitale de l'Irak est Bagdad. Sa superficie est de 437 072 km² : soit 2/3 de la France. Sa population est d'environ 29 millions en 2007, d'après le gouvernement irakien.
En 2004, la population était, toujours d'après ce ministère, de 27 150 000 personnes. Cette augmentation n'était pas attendue, du moins pas à un tel niveau, au vu de la situation instable que connaît le pays depuis 2003. La population est très jeune, 43.10 % de la population ayant moins de 15 ans et seulement 2.80 % plus de 64 ans.
Enfin, la population vit principalement en ville, Bagdad étant la plus grosse ville du pays, avec plus de 8 millions d'habitants et environ 28 % de la population totale du pays.
[...] On constate aussi que le retour de l'Irak en position de force dépendra de l'attitude américaine. En effet, les Etats-Unis ne peuvent maintenir l'embargo sur l'Irak si le pays remplit les conditions fixées par l'ONU; par conséquent ils devront faire pression sur l'Arabie Saoudite pour qu'elle fasse de la place à l'Irak. C'est ainsi qu'en 2003, une coalition américaine va envahir l'Irak. Les raisons invoquées officiellement étaient: la lutte contre le terrorisme, le désir de remettre de l'ordre dans ce pays instable. [...]
[...] Le petrole irakien au niveau international L'Irak possède les deuxièmes plus grandes réserves de pétrole (ou les troisièmes, car l'Iran clame posséder plus de pétrole que l'Irak).L'or noir constitue l'une des principales ressources du pays. En effet, les exportations de pétrole en 2006 sont à la hauteur de 41 milliards de dollars milliards de barils de réserves, c'est ce que possède l'Irak. L'Irak détient 11% des réserves mondiales de pétrole; la deuxième après l'Arabie Saoudite. L'Irak est d'ailleurs l'un des principaux membres et fondateurs de l'OPEP. [...]
[...] Par rapport à l'OPEP, on constate que cette organisation joue un rôle majeur au sein des pays pétroliers car elle permet de gérer les quotas, d'harmoniser les productions de pétrole au sein des pays exportateurs. Au sein de ces relations énergétiques internationales, le pétrole occupe une place centrale : il couvre environ de l'offre mondiale d'énergie primaire et constitue toujours l'énergie de bouclage des bilans énergétiques nationaux. Selon toute vraisemblance, l'ère du pétrole n'est pas prête de se refermer et il devrait encore représenter de l'offre énergétique mondiale à l'horizon 2030. Le pétrole brut est le domino maître ; s'il dégringole, tous les autres dominos tombent. M. [...]
[...] La politisation du pétrole a culminé au cours des années 1970 dans ce qu'il est convenu d'appeler la crise énergétique, dont l'épisode le plus dramatique fut sans doute la révolution pétrolière orchestrée par les Etats membres de l'OPEP. Carte des pays membres de l'OPEP La situation depuis la chute de Saddam Hussein En 2003, avec la guerre, la production irakienne de pétrole est interrompue. On peut alors penser, vu l'importance du pétrole irakien dans la production mondiale, que l'offre ne sera plus suffisante. [...]
[...] De plus, l'Irak est mis à l'écart du fait de l'instabilité de sa situation, il n'est plus considéré comme un membre à part entière pour le moment. Nous avons vu précédemment que la raison principale de l'invasion de l'Irak par les Etats-Unis était le pétrole. Cependant, il nous faut à présent déterminer en quoi le pétrole irakien intéresse les Etats-Unis. Une des conséquences indirectes mais certaine de cette perte de contrôle national serait un affaiblissement de l'OPEP. Ce qui arrangerait bien les Etats-Unis. Contrôler les puits de pétrole irakiens pourrait donc permettre aux Etats-Unis de mieux contrôler l'OPEP. [...]
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