Créée en 1945 à la suite du traumatisme des deux Guerres mondiales pour éviter les conflits, l'Organisation des Nations Unies a tenté d'institutionnaliser une paix durable entre les Nations. Tirant les leçons de l'échec du système de sécurité collective établi par la SDN dans l'entre-deux-guerres. Le système onusien sera néanmoins paralysé pendant toute la durée de la Guerre froide. L'affrontement entre les deux superpuissances bloquant la moindre décision et décrédibilisant les résolutions. L'Organisation sera alors extrêmement sollicitée à partir de 1989, date de la fin de la guerre froide. Aujourd'hui, l'ONU ne semble pas avoir tenu toutes ses promesses. Les conflits au Proche-Orient, en Afrique, en Asie, en Amérique latine et même en Europe se sont succédé assombrissant les espérances de l'Organisation. Les génocides, les famines et les guerres civiles subsistent. Les conflits au Rwanda, au Kosovo ou encore récemment au Darfour n'ont servi qu'à constater l'impuissance des résolutions des Nations Unies.
Le texte que nous allons étudier est un article du journal Herald Tribune datant du 29 octobre 2002, moment où les Etats-Unis envahissent l'Afghanistan après les attentats du 11 septembre 2001. L'auteur en est Dennis McNamara, inspecteur général du Haut Commissaire de l'ONU pour les Réfugiés, de nationalité néo-zélandaise nommé par Kofi Annan. En vue des évènements, l'auteur essayera alors de démontrer l'efficacité de l'ONU au moment même où elle est critiquée et montrée du doigt par la scène internationale. Nous pouvons alors aisément nous demander quelles sont les causes et la nature de la création de l'ONU et dans quelle mesure ces causes vont avoir un impact sur les relations internationales, impact qui va néanmoins diminuer au fil des temps pour donner une impulsion nouvelle à l'ONU avec une réforme de ses institutions.
Pour cela, nous procéderons par trois mouvements successifs, dans un premier mouvement, nous verrons que les buts initiaux de l'ONU s'inscrivent dans une volonté de promouvoir le droit et la paix dans le monde, mais l'évolution du monde n'a servi qu'à démontrer les faiblesses de l'Organisation, ce qui constituera un deuxième temps. Enfin, nous nous pencherons sur les réponses apportées à ses faiblesses et sur l'avenir de l'ONU.
[...] L'auteur en est Dennis McNamara, inspecteur général du Haut Commissaire de l'ONU pour les Réfugiés, de nationalité néo-zélandaise nommé par Kofi Annan. En vue des évènements, l'auteur essayera alors de démontrer l'efficacité de l'ONU au moment même où elle est critiquée et montrée du doigt par la scène internationale. Nous pouvons alors aisément nous demander quelles sont les causes et la nature de la création de l'ONU et dans quelle mesure ces causes vont avoir un impact sur les relations internationales, impact qui va néanmoins diminuer au fil des temps pour donner une impulsion nouvelle à l'ONU avec une réforme de ses institutions. [...]
[...] L'ONU est en train d'apprendre Dennis McNamara, International Herald Tribune décembre 2002 Créée en 1945 à la suite du traumatisme des deux Guerres mondiales pour éviter les conflits, l'Organisation des Nations Unies a tenté d'institutionnaliser une paix durable entre les Nations. Tirant les leçons de l'échec du système de sécurité collective établi par la SDN dans l'entre- deux-guerres. Le système onusien sera néanmoins paralysé pendant toute la durée de la Guerre froide. L'affrontement entre les deux superpuissances bloquant la moindre décision et décrédibilisant les résolutions. [...]
[...] L'ONU d'aujourd'hui se borne donc à une action de condamnation verbale et à une sensibilisation des populations à la citoyenneté. C'est là que l'ONU trouve sa faiblesse, qui a fait sa force à ses débuts : elle reste le fruit des Etats. Contrairement à l'essor des ONG, elle est aujourd'hui en perte de vitesse du fait de cette ignorance des Etats. L'autre problème dans le système de l'ONU c'est que l'application de ces résolutions n'est pas réellement universelle actuellement. Là encore, l'ONU ne peut pas faire pression sur les gouvernements pour faire appliquer ses résolutions, car elle est elle-même influencée par ces mêmes gouvernements. [...]
[...] Kofi Annan a pourtant proposé une série de réformes destinées à modifier toute la structure de l'ONU afin de la rendre mieux adaptée aux réalités d'aujourd'hui et de sortir de ce carcan datant de la Guerre froide. Le Conseil de Sécurité devait à présent représenter le monde actuel et il serait indispensable de faire une place à l'Allemagne et au Japon. Mais dans ce cas, pourquoi ne pas y accepter l'Inde, l'Afrique du Sud ou le Brésil? Cette réforme resta cependant lettre morte à cause de malversations et de fuites d'argent découvertes dans le programme pétrole contre nourriture De plus, les chances d'élargissement du Conseil de Sécurité se révélèrent nulles en raison des rivalités de prestige. [...]
[...] Au début du XXIe siècle, on comptait plus de 30 conflits internes dans les pays en développement. Les guerres entre les pays occidentaux avaient été évitées grâce à la création de l'Union européenne et aux traités de réduction des armements. Seuls les Balkans demeuraient un foyer de conflit en Europe. Les opérations de deuxième génération connurent d'abord un succès relatif en Namibie en 1989-90 et au Salvador de 1991 à 95. De plus, le succès de l'intervention internationale mandatée par l'ONU contre l'invasion du Koweït par l'Irak galvanisa l'Organisation. [...]
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