Créée en 1945, l'Organisation des Nations Unies est pensée comme le nouveau moteur d'une plus grande coopération mondiale que celle de la Société Des Nations avec pour objectif celui d'éviter à l'humanité des crises majeures telle qu'elle venait d'en connaître en l'espace de deux générations. En effet, la Charte des Nations Unies affirme dès son préambule que l'organisation est déterminée à « sauver les générations à venir du fléau de la guerre » et le premier article établit le devoir de maintenir la paix et la sécurité internationales. La Seconde guerre Mondiale s'étant terminée avec bien des conflits régionaux dans son sillage, l'organisation se retrouve d'entrée de jeu appelée à remplir les obligations inclues dans sa Charte. Le conflit israélo-palestinien est le premier grand défi que l'ONU a à relever, or nous sommes forcés de constater qu'encore aujourd'hui ce conflit, qui a suscité de nombreuses passions dès la première intervention de l'organisation avec la création d'Israël, est loin d'être définitivement réglé. Ainsi, pourrions nous donc réfléchir au rôle joué par l'ONU, guidée par des objectifs de paix, dans l'évolution (ou la non- évolution) du conflit israélo-palestinien. En effet, l'ONU a-t-elle été un réel acteur de paix ? Est-elle responsable des échecs consécutifs du règlement de la paix israélo-arabe ? De plus, l'ONU a-elle véritablement les moyens d'actions pour réaliser les principes exposés dans la Charte ? Enfin, le rôle de l'organisation n'est-il pas limité par la complexité de ce conflit si particulier ?
[...] En effet, il est aujourd'hui question d'un règlement du conflit mené, soit par un consensus, soit par une décision unilatérale d'Israël. Or cette dernière proposition reviendrait à entrevoir le rôle de l'organisation internationale sous un angle encore plus limité qu'il ne l'était auparavant. Ainsi, cette question du rôle joué par l'ONU dans le conflit israélo-palestinien est donc non seulement une question se rapportant au système international du XXe siècle (et plus précisément au contexte de la Guerre Froide), mais aussi une grande question d'actualité. [...]
[...] C'est notamment le cas concernant le partage de la Palestine. En effet, au sortir de la Première Guerre israélo-arabe, un partage s'impose en 1949 par les accords de l'armistice, mais ce partage n'est pas celui voté par l'ONU en 1947 avec la résolution de 181. On peut voir à partir du document 3 que l'Etat arabe palestinien mort-né, voit son territoire partagé entre Israël, dont la superficie prévue s'est agrandie d'un tiers, la Transjordanie, qui va bientôt annexer la Cisjordanie, et l'Egypte qui occupe la Bande de Gaza. [...]
[...] En effet, en ce qui concerne la résolution 242 (doc le Conseil de sécurité exige le retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés lors du récent conflit or, l'Assemblée générale, elle, n'explicite pas ce qu'elle entend par territoires occupés, s'il s'agit du premier conflit de 1948 ou seulement des territoires gagnés par la Guerre des Six Jours. Ainsi, cette confusion au sein même de l'ONU ne fait qu'affaiblir son rôle d'acteur de paix sur le terrain israélo-arabe. De plus, le contexte de la Guerre Froide vient favoriser cette division entre les membres du Conseil de sécurité de l'ONU. En effet, ce terrain sera l'enjeu de nombreux conflits d'intérêts entre les Etats-Unis et l'Union Soviétique. [...]
[...] La Seconde Guerre Mondiale s'étant terminée avec bien des conflits régionaux dans son sillage, l'organisation se retrouve d'entrée de jeu appelée à remplir les obligations inclues dans sa Charte. Le conflit israélo-palestinien est le premier grand défi que l'ONU a à relever, or nous sommes forcés de constater qu'encore aujourd'hui ce conflit, qui a suscité de nombreuses passions dès la première intervention de l'organisation avec la création d'Israël, est loin d'être définitivement réglé. Ainsi, pourrions-nous donc réfléchir au rôle joué par l'ONU, guidée par des objectifs de paix, dans l'évolution (ou la non- évolution) du conflit israélo-palestinien. En effet, l'ONU a-t-elle été un réel acteur de paix ? [...]
[...] Ainsi, l'ONU a multiplié les condamnations de l'armée israélienne en particulier, sans avoir la moindre prise sur celle-ci. De même, à la lecture de la résolution 1397 le 12 mars 2002 (doc on constate une réelle incapacité de faire face de la part de l'ONU devant les évènements tragiques et violents qui ont eu lieu ( ) en septembre 2000 ».Ceci est remarqué à travers l'expression utilisée Profondément préoccupé qui ne laisse place à aucune dynamique d'action ou figure d'autorité visant à rétablir un climat de paix. [...]
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