ONG, organisations non gouvernementales, Amnesty international, ONU, Organisation des Nations Unies, droits de l'homme, développement durable, convention d'Ottawa, marginalisation, médiatisation, instrumentalisation
Les ONG parviennent à avoir une influence dans certaines grandes décisions internationales : en 1993, ont joué un rôle dans la création d'un Haut-Commissaire aux droits de l'homme promu à l'ONU ; en 1997, Convention d'Ottawa sur les mines anti-personnel pour laquelle les ONG y ont joué un rôle fondamental ; en 1998, rôle dans la création de la Cour pénale internationale ; en 2002, ont joué un rôle dans l'élargissement des droits de l'enfant à l'ONU (grâce à une ONG luttant contre la prostitution et le trafic des enfants).
[...] En règle générale, on se focalise sur le dernier problème. Les ONG peuvent être mises au service de la diplomatie internationale et justifier une politique impérialiste : suite à l'intervention américaine en Afghanistan en 2001, l'armée américaine a ensuite amené ses propres ONG avec Colin POWELL. KOUCHNER et BRAUMANN s'opposent sur le fait de savoir si on doit faire appel à l'État pour intervenir au risque d'être dépendants : Kouchner pense qu'il faut absolument utiliser les États au nom de l'efficacité tandis qu'il ne faut aucune compromission pour Brauman. [...]
[...] Les camps de réfugiés contrôlés par les ONG sont parfois utilisés par les combattants pour se soigner et préparer une action. Sur le terrain, l'action des ONG s'avère très difficile à mener et ils ne peuvent pas rester neutres. [...]
[...] LES ONG, UNE DIPLOMATIE EFFICACE ? I. DES ACTEURS DEVENUS INCONTOURNABLES Les ONG parviennent à avoir une influence dans certaines grandes décisions internationales : en 1993, ont joué un rôle dans la création d'un Haut- Commissaire aux droits de l'homme promu à l'ONU ; en 1997, Convention d'Ottawa sur les mines anti-personnel pour laquelle les ONG y ont joué un rôle fondamental ; en 1998, rôle dans la création de la Cour pénale internationale ; en 2002, ont joué un rôle dans l'élargissement des droits de l'enfant à l'ONU (grâce à une ONG luttant contre la prostitution et le trafic des enfants). [...]
[...] Certaines ONG refusent les subventions de l'État, comme MSF et Greenpeace, mais la plupart en bénéficient, ce qui peut parfois être un moyen de pression. Problème de la médiatisation : les médias sont essentiels pour l'influence des ONG, mais ils simplifient le discours pour mobiliser, ils ont tendance à caricaturer les phénomènes et à exagérer la menace pour provoquer l'émotion. Cela aboutit à des interventions mal conçues : l'intervention en Somalie était soutenue par les ONG, mais elle fut pourtant un échec. [...]
[...] Elles ont également un problème de représentativité : les ONG sont très présentes dans les pays du Nord ont leur siège en Occident), entrainant une logique nord-sud, car il existe beaucoup d'ONG du sud, mais la parole est monopolisée par les ONG du Nord. Cette marginalisation des ONG du Sud entraine des critiques à l'intérieur des ONG. Toutefois, de plus en plus d'alliances et de coopération entre elles, et certaines grandes ONG du Sud s'affirment : par exemple IBASE (Institut Brésilien d'Analyse Social et Economique) au Brésil, et de plus en plus les ONG islamistes avec notamment Islamic Relief Organisation (saoudienne) qui ont a été très active suite au tsunami de 2004 qui a fortement touché l'Indonésie (1er pays musulman au monde). [...]
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