En 2008, F. Vergniolle de Chantal pointait ainsi les difficultés américaines : « La présidence Bush se trouve dans une situation de plus en plus difficile. Elle semble encerclée de toutes parts : la Cour suprême démonte l'édifice légal érigé en réaction aux attentats du 11 septembre 2001 ; le Congrès est dominé par les démocrates...
L'Administration ne paraît plus en phase avec l'opinion publique, tant pour l'augmentation des effectifs en Irak que pour l'opacité dont cherche à s'entourer la Maison blanche » (...)
[...] La première tâche d'Obama sera donc de rassembler, de panser les plaies de l'Amérique, y compris celles ouvertes par l'usage de la torture à Guantanamo ou ailleurs. Pour ce faire, il lui faudra établir une approche bipartisane sur tous les grands défis C'est la raison pour laquelle, selon F. Vergniolle de Chantal, (même) si le scrutin a permis de tourner la page de l'administration Bush, il paraît difficile d'envisager un bouleversement notables des politiques mises en oeuvre ces dernières années. Autrement dit la déception risque d'être à la hauteur des attentes que l'élection de B. [...]
[...] Bush a non seulement rencontré des obstacles importants non résolus mais les États-Unis ont donné d'eux une représentation négative y compris chez leurs alliés. Un arc de crises complexes, de la Méditerranée à l'Himalaya, dont le règlement sera difficile. Un programme et des priorités qui vont devoir se confronter aux réalités. Un programme dont les priorités sont bien connues. Toutefois, des réalités incontournables. Un contexte politique qui n'est sans doute modifié qu'à la marge, des premiers choix qui semblent indiquer la recherche d'un consensus. B. Obama n'est pas un révolutionnaire et l'Amérique n'a pas été transformée par la crise des subprimes. [...]
[...] Un nouveau champ idéologique : la révolution conservatrice a été prolongée par la doctrine des néoconservateurs dans le domaine des relations internationales . qui a effectivement inspiré la politique américaine de l'époque, puis celle de ses successeurs. La matrice des Reaganomics et le réarmement de l'Amérique datent certes des années . mais se sont en fait poursuivis avec tous les successeurs de R. Reagan. . et est à l'origine effets négatifs qui persistent jusqu'à aujourd'hui. Les failles du libéralisme à l'origine de difficultés nouvelles et persistantes . . [...]
[...] Quelles politiques peut-il être amené à conduire pour répondre à ces défis ? Si le président Obama doit faire face à une crise dont les racines remontent aux dernières décennies son émergence sous son triple aspect politique, économique et social peut être daté du début du siècle (II). Elle pose donc autant de défis au nouveau président américain qui semble a priori s'inscrire dans la lignée de ses prédécesseurs démocrates pour y remédier tout en cherchant, dans les domaines du possible, un compromis avec les républicains (III). [...]
[...] alors que la politique étrangère de plus en plus unilatéraliste. Sur fond une économie d'endettement, une crise économique majeure. Les États-Unis qui ont pratiqué la fuite en avant dans l'endettement selon Jacques Mistral . . se trouvent confrontés à une crise financière sur le point, au début de l'année 2009, de se transmettre à l'économie réelle. Les États-Unis sont devenus le pays de l'insécurité sociale et la machinerie sociale est à repenser. Les États-unis phares de l'insécurité sociale Inégalités et pauvreté. Une machinerie sociale à repenser. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture