À la mort de Tito en 80, il devint de plus en plus difficile de préserver l'unité du pays. Les autorités des républiques font face au mécontentement grandissant de la masse travaillante et à l'insatisfaction populaire face à une économie de plus en plus chancelante. De plus, le ressentiment causé par le contrôle fédéral entraîne un regain du nationalisme et des revendications d'indépendance accrue pour les régions. Le Kosovo et la Bosnie Herzégovine : deux conflits résolus ? Le long chemin de l'indépendance du Monténégro. La Macédoine, un pays neuf et fragile
[...] À la suite de référendums, quatre des six républiques ont proclamé leur indépendance: la Croatie et la Slovénie en juin 1991, la Macédoine en septembre 1991, puis la Bosnie-Herzégovine en mars 1992. Pour leur part, le 27 avril 1992, la Serbie et le Monténégro ont créé une fédération appelée République Fédérale de Yougoslavie que la communauté internationale a cependant refusé de reconnaître. La Slovénie L'indépendance de la Slovénie se fit presque sans violence. Il fallut 10 jours pour que l'Armée fédérale yougoslave (JNA) se retire de la Slovénie. [...]
[...] En somme, la nouvelle Constitution ne fait l'unanimité que dans le camp des Slavo-Macédoniens parce que ce sont eux seuls qui l'ont élaborée. Les peuples de Macédoine Une minorité albanaise problématique Un antagonisme fort Du côté des Slavo-Macédoniens, les albanophones sont perçus comme des citoyens favorisés et des «séparatistes virtuels» qui menacent à tout propos de former une éventuelle république albanaise avec l'Albanie et l'ancien Kosovo. Jamais les adeptes de la Grande Albanie n'ont accepté que l'Ouest macédonien, de Skopje au lac d'Ohrid, n'ait pas été rattaché à la mère patrie. [...]
[...] Vers de nouvelles crises balkaniques. La poudrière est-elle sécurisée ? Introduction Historique du conflit dans les Balkans Le présent conflit yougoslave est le plus récent des cinq conflits majeurs qui ont affecté les Balkans depuis 1908 (1ère et 2ème Guerre des Balkans, 1ère et 2ème Guerres mondiales). Toutefois, à partir de la fin de la Deuxième Guerre mondiale, la Yougoslavie, avec le maréchal Tito à sa tête, a bénéficié de plus de 30 ans de stabilité politique. La Yougoslavie était alors une fédération formée de six républiques: la Croatie, la Slovénie, la Bosnie-Herzégovine, la Macédoine, la Serbie et le Monténégro et de deux provinces: la Voïvodine et le Kosovo où étaient reconnues six nations et une foule de nationalités (l'équivalent de minorités nationales). [...]
[...] En outre, des articles de la première mouture de la Constitution macédonienne impliquent des prétentions territoriales sur la Grèce du Nord. Le conflit prend une dimension à la fois populaire, diplomatique et économique (embargos imposés par la Grèce et fermeture des frontières.) Citations extraites de la presse grecque entre 1994 et 1996 : Sur l' ex-République Yougoslave de Macédoine : "une conscience confuse, fluide, non-viable et source d'ennuis", "un Etat miniature", "le produit de l'insémination artificielle d'esclavage marxiste et d'anti-Serbianisme titiste conservé artificiellement", "un Etat dont l'économie, le développement social et la culture sont des embryons". [...]
[...] Le statut politique du Monténégro est en train de changer. Le 15 mars 2002, es dirigeants monténégrins ont signé avec l'Union Européenne et la Serbie un accord instituant la mort de la Yougoslavie et la création d'une Union de Serbie et du Monténégro Le statut final de ce nouvel état laisse au Monténégro la possibilité de se séparer du nouvel état au bout d'une période de trois ans et de prétendre alors à l'indépendance. La situation actuelle après les législatives d'octobre La très large victoire de la coalition Pour un Monténégro européen était largement inattendue. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture