La chute de l'URSS a marqué la fin d'un monde bipolaire. Aujourd'hui, qu'est devenue la structure du système mondial ? Pour Holm et Sørensen, la fin du 20e siècle est marquée par la mondialisation et la fin de la guerre froide. Selon Ian Clark, l'ordre actuel serait un ordre globalisé/international dans lequel les États sont « globalisés ». Steve Smith remet en question la question positiviste de l'ordre international. Thomas Risse considère que l'ordre actuel est libéral. Selon John Ikenberry, l'ordre occidental repose sur une base « constitutionnelle » composée d'institutions et d'Etats à système politique ouvert. Selon Wohlforth et Walker, le système est devenu unipolaire (USA).
[...] Enfin, Smith se demande que signifie l'ordre international dans le monde globalisé actuel. Selon Smith, l'ordre international sera incapable de faire face aux exigences du prochain siècle. La souveraineté est mal adaptée pour régler les problèmes de conflits ethniques, d'environnement, de droits de la personne ou de migrations. En conclusion, Smith souligne que l'ordre politico/militaire actuel maintien en place un ordre économique et culturel construit sur l'exclusion et la hiérarchie au détriment de la vaste majorité de la population mondiale. [...]
[...] Selon eux, il s'agit d'un monde caractérisé par les variations régionales et les changements transitionnels plutôt que par un ordre particulier. À leur avis, la mondialisation est un phénomène inégal. Cette inégalité de la mondialisation concerne l'intensité et la distribution géographique du phénomène. Comme nous l'avons vu dans les conférences précédentes, la mondialisation ne concerne pas toutes les régions de la planète ni tous les humains, y compris dans les pays riches. Il y a donc des changements pour certaines couches de la population et une continuité pour une majorité des individus de la planète. [...]
[...] De plus, les USA sont le seul Etat de l'histoire moderne à détenir une prépondérance dans tous les domaines de la puissance (économique, militaire, technologique et géopolitique). L'unipolarité actuelle favorise la paix. L'avantage des USA dans tous les domaines de la puissance a éliminé une source importante de conflit. Comme aucun autre Etat n'est en mesure d'affronter les USA avec succès, ceci a pour effet d'éliminer la compétition pour le leadership du système international. Les Etats étant moins puissants même alliés entre eux ils ont donc intérêt à faire bandwagoning derrière les USA plutôt que de chercher à équilibrer leur puissance. L'unipolarité actuelle sera durable. [...]
[...] Cette période est caractérisée par une marginalisation de la force militaire, de l'interdépendance économique et par une vague de démocratisation. La structure était multipolaire et en matière de sécurité, c'est la coopération qui sera la stratégie retenue. D'où le renforcement des Nations Unies et du droit international au début des années 1990. Vers un monde unipolaire : Cette période a débuté au milieu des années 1990 et son trait structurel principal est une tendance à l'unipolarité où les USA s'imposent comme la puissance mondiale dominante. Cette puissance est autant économique que militaire. [...]
[...] Il ne comprend pas pourquoi il doit en être ainsi. La sixième question s'intéresse aux effets de l'ordre international sur les patterns d'inclusion et d'exclusion. Comme l'ordre est définit par les puissances dominantes occidentales, les normes et les règles qui le composent doivent être imposées à tous les États sans tenir compte des différences culturelles. D'où l'inclusion dans l'ordre international de ceux qui acceptent ces normes et l'exclusion de ceux qui les refusent. La septième question de Smith porte sur les possibilités de progrès de l'ordre international. [...]
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