Si les organisations internationales gouvernementales restent assujetties à la volonté des États, de nouveaux acteurs sont apparus et ont vocation à modifier l'ordre interétatique en favorisant l'émergence de concurrents et en offrant un complément ou une alternative au modèle interétatique existant.
De nouveaux intervenants obéissent à des logiques propres de complémentarité ou de concurrence. A la différence des États et des OIG qui sont acteurs et sujets de droit international, les nouveaux protagonistes sont uniquement des acteurs.
L'expression ONG a le mérite de l'effectivité puisque l'article 71 de la Charte de l'ONU s'y réfère expressément. Si les définitions de l'ONG varient selon les auteurs, un consensus se dégage autour de ses caractéristiques principales. L'ONG est une association de personnes physiques ou morales privées, de différentes nationalités, internationale par sa structure, ses fonctions et son action, dépourvue de tout but lucratif. Elle relève du droit national de l'État où elle a établi son siège.
[...] Le phénomène s'est amplifié au cours du vingtième siècle On dénombre plusieurs milliers d'ONG réparties sur l'ensemble des continents, même si la localisation européenne demeure dominante. Les ONG interviennent dans des domaines très variés On peut les regrouper en quatre grandes catégories les organisations corporatives, axées sur la défense des intérêts de leurs membres au sein d'Institutions spécialisées comme la FAO, l'OMS ou le Bureau International du Travail (BIT) ; les organisations techniques telles que la Commission Internationale de Protection radiologique, les organisations sociales et humanitaires comme Amnesty International, le Comité International de la Croix Rouge (CICR), Médecins sans frontières (Prix Nobel de la Paix 1999), Médecins du Monde ou Greenpeace et enfin les organisations savantes comme l'Institut de Droit International, la Fondation Carnegie ou le Mouvement Pugwash. [...]
[...] Dans un second temps (à partir des années 1990), les États ont favorisé par le biais de filiales les IDE par la libéralisation de leurs codes d'investissements et l'octroi de nombreuses facilités Amplifiés par le phénomène de déterritorialisation de l'activité économique et de la dérégulation des marchés boursiers, les échanges des STN représentent, en 1998, près d'un tiers des échanges mondiaux. Le débat sur la nationalité réelle des sociétés transnationales est, pour certains analystes, dépassé et la volonté d'élaborer une réglementation globale semble illusoire. La nationalité d'une entreprise s'exprime de cinq manières : la finance, le territoire, la matière grise, la culture et les relations avec les institutions de l'État. [...]
[...] De nouveaux intervenants obéissent à des logiques propres de complémentarité ou de concurrence. A la différence des États et des OIG qui sont acteurs et sujets de droit international, les nouveaux protagonistes sont uniquement des acteurs - Les Organisations non gouvernementales (ONG) Définition et ampleur du phénomène L'expression ONG a le mérite de l'effectivité puisque l'article 71 de la Charte de l'ONU s'y réfère expressément. Si les définitions de l'ONG varient selon les auteurs, un consensus se dégage autour de ses caractéristiques principales. [...]
[...] Le travail des ONG ne s'arrête pas au stade de l'adoption des règles, elles surveillent l'application effective par les États de leurs obligations conventionnelles. Aiguillon ou promoteur de nouvelles normes de droit international, les ONG humanitaires, théoriquement indépendantes des États, deviennent de plus en plus dépendantes de financements publics (en moyenne 60 L'influence des ONG est appréciée différemment par les auteurs, certains leur attribuent un rôle considérable dans la politique internationale (J.Laroche), d'autres un rôle diffus et modeste (D.Colard), confirmant, en réalité, la dialectique de l'encore interétatique et du déjà transnational - Les sociétés transnationales (ou firmes multinationales) Définition et ampleur du phénomène La définition des STN soulève de nombreuses difficultés. [...]
[...] La réussite des uns conditionne celle des autres. Cependant, la compétition internationale que l'Amérique du Nord, l'Europe et le Japon se livrent s'effectue en partie par l'entremise des STN, véritables moteurs du système de production mondiale intégré Cette concentration et cette course à la taille critique sont la conséquence du phénomène de mondialisation qui caractérise la fin du millénaire et suscite toujours interrogations et inquiétudes. La mondialisation induit une logique d'affrontement mais aussi une logique de coopération Les Individus Le professeur René-Jean Dupuy affirmait en 1972 que L'homme, personne privée, est en exil dans la société des États. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture