La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, texte fondamental et fondateur de la liberté en France, a vu le jour le 26 août 1789 dans un contexte bien particulier. En effet, ce sont les Etats-généraux réunis depuis le 5 mai 1789, qui se sont proclamés Assemblée nationale le 17 juin, qui en sont l'auteur. Ils ont entrepris la rédaction de ce grand projet afin de tourner le dos au régime inégalitaire et arbitraire qu'était l'Ancien Régime. Ce texte, fortement influencé par la déclaration d'indépendance des Etats-Unis rédigée en 1776, se compose d'un Préambule, (rédigé sous l'influence de Mounier et Mirabeau qui jouait un double jeu car il protégeait et affirmait avec force et conviction les principes de la Révolution mais touchait de l'argent de la Monarchie pour protéger les intérêts de celle-ci) et de dix-sept articles. Au départ, cette composition ne devait être qu'une œuvre provisoire afin que l'Assemblée nationale puisse se consacrer pleinement à la rédaction d'une constitution. Or, sa portée a été telle qu'elle ne sera jamais remodelée. D'ailleurs, à l'heure actuelle, elle est citée dans le Préambule de la Constitution française du 4 octobre 1958 et la décision du 16 juillet 1971 lui reconnaît une valeur constitutionnelle.
Quelles étaient les intentions des rédacteurs de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen aux premières heures de la Révolution Française ? La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen se positionne en rupture avec l'Ancien Régime (I) et son contenu montre qu'elle a une visée universelle (II).
[...] La seconde guerre mondiale engendra, dans le cadre la charte des Nations unies signée le 26 juin 1945 à San Francisco, la seconde expérience d'institutionnalisation du mécanisme de sécurité collective. Le chapitre VII en expose les éléments principaux. Vu l'expérience de l'inefficacité de la SDN, la charte des Nations unies aura le souci de l'efficacité. Dès l'article premier, les Etats parlent de prendre des mesures collectives efficaces en vue de prévenir et d'écarter les menaces de la paix. Le premier problème à résoudre était celui du siège de l'autorité des Nations unies en matière de "mesures collectives efficaces": l'assemblée générale ou le conseil de sécurité? [...]
[...] Bibliographie Ouvrages Charles-Philippe DAVID Repenser la sécurité: nouvelles menaces, nouvelles politiques. Fidès (collection"points chauds"), Montréal Charles-Philippe DAVID et Jean-Jacques ROCHE, Théories de la sécurité: Définitions, approches et concepts de la sécurité internationale, Montchrestien(collection"clefs"), Paris Jean BARREA, La sécurité collective: ses origines, ses fondements et son institutionnalisation. Artel/ CIACO, Bruxelles Articles Serge SUR, "La sécurité collective: une problématique.", colloque "Les Nations unies en 2005", in Cahier de la fondation Res publica:L'ONU en 2005. "Sécurité collective",Th. De MONTBRIAL et J.KLEIN, Dictionnaire de stratégie, Puf "Le conseil de sécurité, blocage et renouveau. [...]
[...] L'âge nucléaire, lui, entre doublement en contradiction avec le génie de la sécurité collective. Le pouvoir égalisateur de l'atome, aussi relatif soit-il, tend à annihiler le fondement physique de la sécurité collective à savoir la supériorité écrasante des forces du statu-quo; tandis que la notion de «sanctuarisation du territoire national" est de nature à faire douter du fondement moral de l'indivisibilité de la paix. Au total, il parait que l'environnement le plus propice au bon fonctionnement de sécurité collective est la multipolarité, l'interdépendance économique et l'âge des armements conventionnels. [...]
[...] Première partie: Conceptualisation de la sécurité collective. L'idée de sécurité collective repose sur une vision de la paix et de la sécurité commune comme un continuum indivisible, dont la sauvegarde ne peut être assurée que grâce à des mesures de solidarité sociale: la sécurité de chacun concerne tous. Dans cette optique, la paix est vue comme bien plus qu'un simple état d'absence de guerre, mais comme une valeur à protéger et à promouvoir, voire assurer. La sécurité collective tente de marier deux figures classiques des relations internationales, l'équilibre des puissances et la stabilité hégémonique. [...]
[...] L'OTAN, créée en 1949, en est l'illustration majeure. Ce faisant, l'on retournait toute fois au bon vieux temps de l'équilibre des puissances. Vinrent donc l'agression nord-coréenne en juin 1950 et en août le retour de l'URSS au conseil de sécurité. L'assemblée générale, c'est-à-dire la majorité occidentale qui y règne en maître, se rebiffa devant la nouvelle paralysie du conseil de sécurité. Elle adopta, en effet, la résolution 377 du 03 novembre 1950, dite résolution pour le maintien de la paix. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture